TANZANIE : l’Usaid débloque 8,4 M$ pour la préservation de la biodiversité côtière

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TANZANIE : l’Usaid débloque 8,4 M$ pour la préservation de la biodiversité côtière©Marius Dobilas/Shutterstock

Les États-Unis d’Amérique et la Tanzanie ont procédé le 4 avril 2023 au lancement du projet dénommé Heshimu Bahari (respecter les océans, en swahili). Avec une durée d’exécution de cinq ans pour un financement initial de 8,4 millions de dollars débloqués par l’’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), le projet vise le renforcement de la conservation de la biodiversité côtière de la Tanzanie.

Longue de 1 424 kilomètres, les côtes tanzaniennes sont la cible d’un nouveau projet de protection de la biodiversité. Usaid Heshimu Bahari (respecter les océans, en swahili) a été lancé le 4 avril 2023 par des autorités tanzaniennes et américaines.

L’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) a débloqué un financement initial de 8,4 millions de dollars pour la réalisation du projet, sur une durée de cinq ans.

Axé sur la conservation de la biodiversité marine grâce à la participation active des communautés locales, Heshimu Bahari s’attaquera aux nombreuses menaces qui pèsent sur les écosystèmes marins de la Tanzanie, en promouvant des approches de développement équitables entre les sexes, en s’attaquant à la surpêche qui a profondément endommagé les principales pêcheries côtières et en atténuant l’impact du changement climatique qui perturbe les écosystèmes et les moyens de subsistance, avec un impact sur le potentiel touristique du pays.

La chute des ressources halieutiques renforce les inégalités

Le lancement de ce projet intervient dans le cadre d’une visite de travail effectué en Tanzanie par la vice-présidente américaine Kamala Harris et son mari Douglas Emhoff, le deuxième gentleman américain. Lors de la cérémonie de lancement à Dar es Salaam, une ville portuaire située à l’est du pays, Douglas Emhoff a fait savoir que ses échange avec les femmes des secteurs de la pêche et de la côte, lui ont permis de comprendre que la plupart d’entre elles sont confrontées à des obstacles et sont toujours sous-payées, ce qui a comme conséquence le renforcement des inégalités entre les sexes.

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Selon des données officielles, la pêche représente 2 à 5 % du produit intérieur brut (PIB) de la Tanzanie. Elle assure néanmoins la survie directe d’une part significative de la population, estimée à plus de 5 millions de personnes, ce qui en fait un secteur stratégique.

Boris Ngounou

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