RWANDA: 3 anciens chefs d’État parrainent le Congrès des aires protégées d’Afrique

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RWANDA: 3 anciens chefs d'État parrainent le Congrès des aires protégées d’Afrique©U. Eisenlohr/Shutterstock

Le 1er Congrès africain sur les aires protégées (Apac), tient ses parrains. L’événement qui se tient du 7 au 12 mars 2022 à Kigali au Rwanda, bénéficie des cautions morales accordées par Hailemariam Desalegn, ancien premier ministre de l’Éthiopie, Issoufou Mahamadou, ancien président du Niger et Festus Mogae, ancien président du Botswana.

Trois anciens chefs d’État africains acceptent de parrainer la première édition du Congrès africain des aires protégées (Apac), qui se tient du 7 au 12 mars 2022 à Kigali la capitale du Rwanda. Il s’agit d’Hailemariam Desalegn, ancien premier ministre de l’Éthiopie, Issoufou Mahamadou, ancien président du Niger et Festus Mogae, ancien président du Botswana. Les trois parrains ont été présentés le 20 janvier 2022 à Kigali, par la ministre rwandaise de l’Environnement, Jeanne d’Arc Mujawamariya. « Il est essentiel que toutes les nations et tous les dirigeants africains fassent ce voyage ensemble. Le Congrès sur les aires protégées en Afrique arrive à un moment où l’attention mondiale se porte de plus en plus sur notre relation tendue avec la nature », affirme Jeanne d’Arc Mujawamariya.

Dans leurs différents discours d’acceptation, les trois anciens chefs d’État ont exprimé leur reconnaissance pour l’honneur qui les est ainsi accordé, avant de souligner les enjeux de l’événement. « L’Apac présente une opportunité sans précédent de tracer une voie qui équilibre la croissance économique et la conservation du capital naturel de l’Afrique. Cela devra se faire par des choix et des investissements stratégiques fondés sur les meilleures connaissances disponibles et une réflexion à long terme», affirme Hailemariam Desalegn, ancien premier ministre de l’Éthiopie.

Le financement de la protection de la biodiversité en Afrique

L’un des terrains sur lesquels les parrains de l’Apac sont attendus, est celui de la finance. Ce segment demeure défaillant dans les efforts de protection des aires protégées. D’après le ministère rwandais de l’Environnement, il faut 700 milliards de dollars supplémentaires par an pour la biodiversité, soit moins de 1 % du PIB mondial. L’Afrique dépense moins de 10 % de ce qui est nécessaire pour protéger et restaurer la nature.

C’est dans ce contexte qu’intervient le congrès inaugural de l’Apac. Il s’annonce comme le tout premier rassemblement continental de dirigeants, de citoyens et de groupes d’intérêt africain, dont l’objectif est de discuter du rôle des aires protégées dans la conservation de la nature, la sauvegarde de la faune et de la flore sauvages emblématiques de l’Afrique, la fourniture de services écosystémiques vitaux, la promotion du développement durable ainsi que la conservation du patrimoine culturel et des traditions de l’Afrique.

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Organisé par la Commission mondiale des aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en partenariat avec le gouvernement rwandais et des organisations de conservation, le congrès inaugural de l’Apac s’articulera autour de trois thèmes clés : les aires protégées, les populations et la biodiversité.

Boris Ngounou

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