MALI : la Minusma lance un deuxième projet d’eau potable à Kidal

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MALI : la Minusma lance un deuxième projet d’eau potable à Kidal©MattLphotography/Shutterstock

Un barrage souterrain de retenue d’eau est en construction à Kidal au nord du Mali. Évalué à environ 91 469 euros, ce projet est le deuxième du genre lancé dans la région en l’espace de deux ans par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). L’objectif étant d’améliorer l’accès des populations à une ressource qui devient de plus en plus rare.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) lance un nouveau projet pour améliorer l’accès à l’eau potable dans la région de Kidal du nord du Mali. Il s’agit de la construction d’un barrage de retenue d’eau, dans la localité d’Iklahine. Les travaux construction ont été lancés récemment pour une durée de six mois, mettant à contribution la main-d’œuvre locale à travers une trentaine de paysans de Kidal. Et le coût du projet s’élève à environ 91 469 euros, soit 60 millions de francs CFA.

C’est le deuxième projet du genre lancé à Kidal par la Minusma en l’espace de deux ans. Il intervient après le forage d’eau que la mission a réalisé dans la même région en 2018. « C’est dans le souci permanent d’améliorer les conditions d’accès à l’eau pour les populations et le cheptel, tout en réduisant les conflits communautaires liés à l’eau et au pâturage que nous finançons ces projets portés par les populations », a explique Insanatane Ag Rousmane, de la section de la réforme du secteur de la sécurité et du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion (RSS/DDR) de la Minusma. Le programme est également appuyé par le Royaume-Uni, à travers le Fonds fiduciaire des Nations Unies pour la paix et la sécurité au Mali.

Les efforts de la Minusma dans le secteur de l’eau à Kidal sont en effet salutaires, pour un pays et plus particulièrement une région où le stress hydrique s’est mêlé à l’insécurité. Le climat y est désertique et caractérisé par des températures pouvant atteindre 45 degrés Celsius (°C) en journée et des pluies rares et faibles. Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Kidal, pour capter les eaux souterraines dans cette région, il faut parfois creuser jusqu’à 70 mètres de profondeur pour les puits et 130 mètres pour les forages.

Boris Ngounou

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