ÉGYPTE : SepraTek va installer une usine de fabrication de membranes de dessalement

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ÉGYPTE : SepraTek va installer une usine de fabrication de membranes de dessalement©ETAJOE/Shutterstock

Un protocole d’accord vient d’être signé entre l’Organisation arabe pour l’industrialisation (AOI) et SepraTek, une entreprise sud-coréenne. Le contrat concerne notamment la construction d’une usine de fabrication des membranes pour les usines de dessalement de l’eau de mer et le transfert de technologies.

Une usine de fabrication de membranes pour le dessalement de l’eau de mer verra le jour en Égypte d’ici 2020. Un protocole d’accord vient d’être signé en ce sens par l’Organisation arabe pour l’industrialisation (AOI) et SepraTek, une société basée à Incheon en Corée du Sud. La membrane de dessalement est un élément essentiel pour une usine de dessalement, qui sert à filtrer les sels et les impuretés organiques contenues dans l’eau de mer, dans un processus d’osmose inverse.

L’usine de fabrication de membranes de dessalement, que SepraTek s’apprête à construire, servira à approvisionner le marché égyptien selon l’AOI. Cette organisation estime d’ailleurs que les excédents pourraient être vendus sur les marchés arabes et africains. Car l’Égypte mise de plus en plus sur le dessalement de l’eau de mer pour fournir de l’eau potable aux populations. Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours dans le pays. Il s’agit notamment de l’usine de dessalement de New Mansoura dont la construction est assurée en ce moment même par l’entreprise américaine Fluence Corporation et Hassan Allam EPC, une société égyptienne. L’usine fournira 40 000 m3 d’eau potable par jour à la ville de New Mansoura en cours de construction en Haute-Égypte.

Le transfert de technologies

Selon le quotidien d’État Al-Ahram, les usines de dessalement fournissent à ce jour jusqu’à 250 000 m3 d’eau au réseau d’eau potable en Égypte. Les investissements massifs dans l’osmose inverse servent à prévenir la baisse du niveau du Nil qui interviendra très certainement après la mise en service du barrage de Grande Renaissance en Éthiopie, du moins pendant les années de remplissage du bassin de retenue.

Une motivation qui justifie plus encore la collaboration entre l’AOI et l’entreprise coréenne SepraTek. L’accord qui lie désormais les deux parties concerne aussi le transfert d’expertise technique et technologique, sans oublier la formation de cadres pour la conception, le développement et la fabrication des lignes de production de membranes et d’autres équipements qui permettent le fonctionnement des usines de dessalement.

Les modalités de transfert de technologies de SepraTek n’ont pas été précisées. Mais du côté de l’AOI, on affirme que les ingénieurs qui bénéficieront de l’expertise de SepraTek seront ensuite capables de fabriquer, d’assembler et de tester les équipements de dessalement, « conformément aux exigences de qualité requises ».

Jean Marie Takouleu

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