ÉGYPTE : deux stations de transit de déchets solides inaugurées à Assiout

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ÉGYPTE : deux stations de transit de déchets solides inaugurées à Assiout©Ministère égyptien de l'Environnement

Les centres de gestion des déchets solides de Dirout et d’Aboutig, dans le gouvernorat d’Assiout en Égypte disposent de leurs propres stations de transit. Les installations ont été mises en service récemment par la ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad.

En Égypte, le gouvernement équipe les centres de gestion de déchets solides de Dirout et d’Aboutij, de stations de transit. Les installations situées dans le gouvernorat d’Assiout sont fonctionnelles depuis le 17 septembre 2021.

La station de transit de Dirout est construite sur une superficie de 5 000 m2, avec une capacité de 150 tonnes par jour. La plateforme de regroupement dessert Dashlot, Dirout, ainsi que les villages environnants. Disposant de la même capacité, soit 150 tonnes par jour, la station intermédiaire d’Aboutij a quant à elle est construite sur une superficie de 4 000 m2 pour desservir le centre d’Aboutij dans la ville de Az Zarabi et les villages voisins. À en croire les autorités égyptiennes, les déchets stockés sur les sites intermédiaires seront transférés plus tard vers des unités de recyclage.

Les installations inaugurées dans le gouvernorat d’Assiout ont coûté 20 millions de livres égyptiennes, environ 1,3 million de dollars. Les travaux ont été réalisés dans le cadre du Programme national de gestion des déchets solides (NSWMP) du ministère égyptien de l’Environnement, lancé en 2012. L’initiative vise à structurer la gestion des déchets au niveau national, régional et local, à établir une entité centrale indépendante pour réglementer la gestion du système de déchets solides municipaux, ainsi que des unités de gestion des déchets dans les gouvernorats de Kafr El Sheikh, Gharbia, Quena, Assiout. D’après les autorités égyptiennes, le pays d’Afrique du Nord produit 95 millions de tonnes de déchets chaque année.

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Le programme NSWMP, d’un coût de 71,9 millions d’euros est conjointement financé par l’État égyptien, la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement, la Commission européenne et le secrétariat d’État suisse à l’Économie (Seco). La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), l’agence de coopération internationale allemande soutient également le programme qui s’achèvera en 2022.

Inès Magoum

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