CAP-VERT : la Banque mondiale approuve 7 M$ pour les énergies renouvelables

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CAP-VERT : la Banque mondiale approuve 7 M$ pour les énergies renouvelables ©Roschetzky Photography/Shutterstock

Le groupe de la Banque mondiale approuve 7 millions de dollars de prêts pour les énergies renouvelables et le renforcement de l’efficacité opérationnel du service public d’électricité au Cap-Vert. La Banque mondiale rejoint ainsi d’autres partenaires financiers.

Dans le financement alloué récemment par le groupe de la Banque mondiale au Cap-Vert, 3,5 millions de dollars sont apportés par l’Association internationale (IDA) et l’autre moitié par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird). Les prêts permettront le financement du Projet d’énergie renouvelable et d’amélioration de la performance des services publics (REIUP), mis en œuvre par le gouvernement du Cap-Vert.

Le REIUP est cofinancé par la Facilité canadienne pour l’énergie propre et le climat forestier (FCECF) à hauteur de 7,5 millions de dollars, dont 7 millions de dollars sous forme de prêt et une subvention de 0,5 million de dollars. Le gouvernement du Cap-Vert bénéficie également d’une subvention de 2 millions de dollars du Fonds mondial pour les infrastructures (GIF), un mécanisme de financement alimenté par l’Australie, le Canada, la Chine, le Danemark, l’Allemagne, le Japon, Singapour, ainsi que par la Banque mondiale.

La construction de petites centrales solaires

Le principal objectif du gouvernement cap-verdien à travers le REIUP est l’augmentation de la capacité installée d’énergies renouvelables du pays de 3,9 MW. Praia prévoit d’obtenir cette puissance à partir de petites centrales solaires photovoltaïques, ainsi que des mini-grids. Ces installations augmenteront la capacité installée de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

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Car actuellement, l’archipel peuplé de plus de 555 000 personnes dispose d’une capacité installée de 162 MW, dont 65 MW sont exploités, selon Africa Finance Corporation (AFC). Jusqu’à 77 % de cette électricité est produite à partir de centrales thermiques fonctionnant au fioul lourd et au diesel. L’éolien représente 16 % de la capacité installée du pays, et seulement 7 % pour le solaire. Selon la Banque mondiale, les petites centrales solaires construites dans le cadre du REIUP permettront de réduire les émissions du secteur de l’électricité de 9 000 tonnes équivalent CO2 par an.

La privatisation de la compagnie publique d’électricité

L’autre volet majeur du projet est de réduire les pertes du système électrique cap-verdien. Le projet vise une réduction des pertes de 26 % à 18 %. Mais pour la Banque mondiale, cela passera nécessairement par la privatisation de la Compagnie d’électricité et d’eau (Electra).

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« Le projet s’appuiera sur les efforts récents de la Banque mondiale pour soutenir le gouvernement du Cap-Vert dans la privatisation de la compagnie d’électricité Electra. Une première étape a été franchie avec la promulgation du décret-loi sur la réforme du secteur de l’électricité, soutenue par le financement de la politique de développement du Cabo Verde First Equitable and Sustainable Recovery », explique Kwawu Mensan Gaba, le directeur de la pratique mondiale de l’énergie de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.

Jean Marie Takouleu

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