L’usine de recyclage de plastiques en polypropylène (PP) et en polyéthylène haute densité (PEHD) d’Oggaz devrait entrer en service ce mois de septembre 2022. La future installation affichera une capacité de 40 tonnes par jour.
Du nouveau concernant le projet de recyclage de plastiques en polypropylène (PP) et en polyéthylène haute densité (PEHD) d’Oggaz. L’usine en construction dans la commune algérienne, située dans la wilaya de Mascara sera opérationnelle avant la fin du mois de septembre 2022. Le constat a été établi récemment par les autorités locales. Encore appelée « El Kader Plast », la future installation qui couvre une superficie de 2 000 m2 résoudra plusieurs problèmes, notamment la pollution plastique qui dégrade la biodiversité terrestre et aquatique.
À Oggaz, l’usine de recyclage accélèrera également le développement de l’économie circulaire, notamment à travers le recyclage de 40 tonnes de tonnes de plastiques usagés en granulés. Au moins 70 % de cette matière première secondaire alimenteront le marché national et international de l’industrie de transformation du plastique. L’autre partie des granulés (30 %) serviront à la production de 30 palettes et caisses-palettes par heure. Ces équipements seront vendus aux industries de la wilaya de Mascara.
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Le coût de ce projet de valorisation des déchets plastiques est estimé à 100 millions de dinars algériens, plus de 711 000 euros. Il devrait créer au moins 200 emplois pour les jeunes de la commune d’Oggaz et des localités environnantes. Selon les autorités de Mascara, ce chiffre pourrait passer à 500 emplois directs, ainsi qu’un millier d’emplois indirects dans les trois mois suivants la mise en service de l’usine de recyclage.
Contrairement à certains pays africains, l’Algérie est peu avancée en matière de recyclage des déchets. D’après l’Agence nationale des déchets (AND), le taux de recyclage des ordures ménagères, dont les déchets plastiques, n’a pas dépassé les 10 % sur l’ensemble des déchets collectés en 2020. D’où l’importance de projets comme celui mis en œuvre dans la commune d’Oggaz.
Inès Magoum
