AFRIQUE : la Banque mondiale engage 22,5 Md$ pour des projets climatiques sur 5 ans

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AFRIQUE : la Banque mondiale engage 22,5 Md$ pour des projets climatiques sur 5 ans ©Jen Watson/Shutterstock

La Banque mondiale investira 22,5 milliards de dollars sur le continent africain dans des projets liés à l’environnement. C’est l’engagement qu’elle a pris au One Planet Summit, qui s’est achevé le vendredi 15 mars 2019 à Nairobi, au Kenya.

Le One Planet Summit a refermé ses portes le 15 mars 2019 sur une nouvelle annonce de la Banque Mondiale. L’institution financière, co-organisatrice du sommet, s’engage à investir 22,5 milliards de dollars dans les projets liés à l’environnement en Afrique. Cet investissement se fera par le biais de l’Association internationale de développement (IDA), l’une des trois filiales de la banque basée à Washington aux États-Unis d’Amérique. Ce financement, qui s’étale sur une période de cinq ans, s’inscrit dans le cadre des Objectifs 2025 de la Banque pour accélérer l’action en faveur du climat, lancés en décembre 2018 lors de la COP24 en Pologne.

Le soutien à la résilience au changement climatique

Selon Kristalina Georgieva, présidente par intérim du groupe de la Banque mondiale, les populations africaines subissent déjà les effets croissants du changement climatique. « Ce continent est particulièrement vulnérable à l’augmentation des inondations, des sécheresses et les cyclones ». C’est le cas du cyclone Idai qui balaie l’Afrique australe depuis le 16 mars 2019. Ce phénomène climatique sans précédent dans la région a fait plus 170 morts et des dizaines de disparus au Mozambique et au Zimbabwe.

Des catastrophes comme celles-ci sont souvent liées au réchauffement de la planète. Une situation qui justifie l’engagement de la Banque mondiale dans les projets de développement durable et de résilience au changement climatique.

Plusieurs projets financés en Afrique

La Banque mondiale compte soutenir les « contributions déterminées au niveau national » (CDN), qui ont été prévues par les accords de Paris sur le climat. Ce soutien concerne particulièrement le Rwanda et le Kenya, deux pays qui ont noué un partenariat avec la banque dans le cadre de leur CDN. Pour ce faire la Banque mondiale bénéficiera de l’appui du ministère fédéral allemand de la Coopération économique.

En dehors de l’IDA qui soutient des projets de développement durable et de résilience au changement climatique, la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga) – toutes deux filiales de la Banque mondiale – permettront d’atteindre l’objectif fixé à Nairobi. Plus active sur le continent africain, la SFI finance les projets portés par des entreprises. Elle est l’un des bailleurs clefs du projet éolien de 90 MW, à Lamu au Kenya. En Sierra Leone, elle a investi 40 millions de dollars dans plusieurs projets solaires qui produiront 50 MW. Elle soutient également le secteur de l’eau avec un appui à la Plateforme pour l’innovation dans le secteur de l’eau en Afrique (Wipa).

Jean Marie Takouleu

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