TOGO : la FAO mobilise près de 135 000 euros pour l’agroécologie

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TOGO : la FAO mobilise près de 135 000 euros pour l’agroécologie©James KarugaShutterstock

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient de mobiliser près de 135 mille euros au profit de 12 organisations de producteurs forestiers et agricoles togolais. Les financements sont destinés au développement de pratiques agricoles permettant la préservation et la restauration des écosystèmes forestiers. Un début…

La FAO promeut, auprès des paysans togolais, une agriculture garante des forêts. Pour l’organisation onusienne, il est important de produire de la nourriture tout en protégeant et en restaurant le couvert forestier. Pour encourager les agriculteurs sur cette voie, l’agence onusienne a signé le 17 septembre 2019 à Lomé, la capitale togolaise, un protocole d’accord de financement avec cinq partenaires de développement.

L’accord prévoit un financement de près de 135 000 euros soit un peu plus de 88 millions de francs CFA supportés par cinq acteurs locaux, dont la Direction régionale de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature des Plateaux (1 657 500 FCFA) et la Centrale des producteurs de céréales du Togo CPC-Togo (26 752 000 FCFA).

Le Mécanisme forêts et paysans

Après la signature de l’accord, la FAO a précisé le cadre et la destination de l’appui financier. « Les présentes conventions qui sont signées entre la FAO et ces différentes organisations permettront de renforcer les capacités des producteurs à la base afin de les préparer à contribuer à la restauration des paysages et des terres dans le cadre de l’initiative FFF », a expliqué Issifou Aboudoumisamilou, facilitateur du FFF au Togo.

Il est en effet question du Mécanisme forêts et paysans (FFF, en anglais, pour Forest and Farm Facility), une initiative lancée en 2012 par la FAO. Rendu à sa deuxième phase au Togo depuis avril 2019, ce mécanisme aide les organisations de producteurs forestiers et agricoles (petits exploitants, groupes de femmes rurales, communautés locales et institutions de peuples autochtones) à accroître leurs capacités techniques et commerciales de façon à pouvoir jouer leur rôle crucial en matière de lutte contre le changement climatique et d’amélioration de la sécurité alimentaire. Notons qu’en contrepartie, le Togo s’est engagé à restaurer 1,4 million d’hectares de forêt d’ici 2030.

Boris Ngounou

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