Solaire, hydro, gaz… la BOAD et Genesis produiront 1 GW au sein de l’UEMOA

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Solaire, hydro, gaz… la BOAD et Genesis produiront 1 GW au sein de l’UEMOA © OKravtsov/Shutterstock

L’énergéticien Genesis Energy s’allie à la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour des investissements dans une série de centrales électriques en Afrique de l’Ouest. Le partenariat concerne également le gaz, une énergie d’origine fossile considérée par certains comme une énergie de transition, mais également un choix controversé.

Deux investisseurs se mettent ensemble pour relever le défi de la demande d’électricité en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de Genesis Energy, une entreprise basée à Maurice et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), qui investiront dans plusieurs centrales électriques dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Dans cette partie du continent, Genesis veut développer un portefeuille de 1 GW d’énergie solaire, éolienne, hydraulique, de stockage et même du gaz.

Bien que l’utilisation du gaz comme une énergie de transition soit controversée, y compris au sein de l’UEMOA, la BOAD veut poursuivre ses investissements dans des centrales à gaz, comme l’a confirmé Oumar Tembely, son directeur en charge de l’Énergie et des Ressources naturelles dans une interview accordée à Afrik 21. Et pour Serges Ekue, le président de la banque basée à Lomé au Togo, face au manque d’énergie, il faut ratisser large.

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Le manque d’énergie limite « l’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau potable et à des moyens de subsistance durables, et entravant le plein développement des individus et des communautés », explique Serges Ekue. Parmi les premiers projets devant bénéficier du partenariat entre la BOAD et Genesis Energy figure une centrale à cycle combiné gaz de 41 MW au Bénin.

Pour ce projet, l’entreprise dirigée par Akinwole Omoboriowo II peut compter sur un prêt d’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), une société du Groupe de développement des infrastructures privées (PIDG). Selon Genesis, la centrale dont la construction commencera en 2024 « utilisera une technologie de pointe pour assurer une production d’électricité efficace et respectueuse de l’environnement ». Outre le Bénin, le partenariat pourra permettre d’identifier et de développer des projets en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Sénégal et en Guinée-Bissau.

Jean Marie Takouleu

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