Au Rwanda, la Water and Sanitation Corporation (Wasac) lance un appel d’offres pour la mise en œuvre de la phase I du projet de construction d’un nouveau système d’approvisionnement en eau potable dans la Ceinture volcanique. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 6 septembre 2023 pour se manifester.
La Ceinture volcanique sera dotée d’un nouveau système d’approvisionnement en eau potable. C’est l’objectif de la Water and Sanitation Corporation (Wasac), qui vient de lancer l’appel d’offres pour la mise en œuvre de la phase I du projet hydraulique. Cette étape du projet permettra d’entamer les travaux sur les différents sites ciblés, répartis entre les districts de Musanze, Nyabihu et Rubavu situés dans les provinces du Nord et de l’Ouest du Rwanda.
Le projet porte sur la construction d’une prise d’eau brute, d’une station de pompage, de réservoirs en béton et de brises pression, d’une usine d’eau potable, de chambres d’inspection et de points d’eau. Ainsi que de la pose des canalisations dédiées au transport et à la distribution de l’eau. L’entreprise retenue pour ces travaux aura 18 mois pour livrer les premières installations, avant le lancement de la deuxième phase du projet d’approvisionnement en eau potable. Les sociétés intéressées ont jusqu’au 6 septembre 2023 pour se manifester.
Le gouvernement du Rwanda financera les travaux grâce à un prêt de la Banque africaine de développement (BAD), engagé dans le cadre du Programme d’alimentation en eau et d’assainissement durables du Rwanda. L’initiative en cours promeut le développement durable des villes de Kigali, Rubavu, Rusizi, Nyagatare, Muhanga, Huye, Musanze et Karongi, à travers l’amélioration des services de base, notamment l’eau et l’assainissement, et le renforcement des capacités d’exploitation et d’entretien de la Water and Sanitation Corporation.
D’ici à décembre 2026, le Programme d’alimentation en eau et d’assainissement durable du Rwanda permettra d’améliorer les services d’eau potable de 1,1 million de personnes, ainsi que l’accès à l’assainissement de 470 000 personnes.
Pour plus d’informations sur l’appel à manifestation d’intérêt, cliquez ici.
Inès Magoum
