OceanHub Africa : la 5e édition accompagnera 15 start-up au service des océans

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OceanHub Africa : la 5e édition accompagnera 15 start-up au service des océans©Prostock-studio/Shutterstock

À compter du mois de juillet 2024, l’organisation non gouvernementale (ONG) OceanHub Africa basée en Afrique du Sud mettra en œuvre son cinquième programme d’accélération, centré sur la protection et la sauvegarde des océans en Afrique. Les start-up intéressées peuvent postuler dès à présent à l’appel à projets, ce jusqu’au 5 mai 2024.

En Afrique, la question de la préservation des océans se pose avec acuité, tant les écosystèmes sont affectés par les activités humaines. Outre la sensibilisation des populations, et une meilleure gestion des déchets et des polluants terrestres qui sont des solutions préconisées par les environnementalistes, l’organisation non gouvernementale (ONG) OceanHub Africa basée en Afrique du Sud mise sur l’innovation pour garantir la survie de la biodiversité marine. Elle vient d’ailleurs de lancer la cinquième cohorte pour son programme d’accélération, à l’intention des start-up.

« L’initiative soutiendra cette année jusqu’à quinze des startups à but lucratif les plus prometteuses d’Afrique, axées sur l’impact et dédiées à la préservation et à la restauration de la santé des océans », indique OceanHub Africa, qui est le principal catalyseur de l’entrepreneuriat à impact océanique en Afrique. Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), l’océan, qui produit au moins 50 % de l’oxygène de la planète abrite la majeure partie de la biodiversité de la planète, notamment en Afrique bornée au nord par la mer Méditerranée, à l’ouest par l’océan Atlantique et à l’Est par l’océan Indien.

Une formation sur huit mois dans l’incubateur d’OceanHub Africa

En outre, l’océan constitue la principale source de protéines pour plus d’un milliard de personnes dans le monde, tout en étant la clé de l’économie mondiale avec environ 40 millions de personnes employées par les industries océaniques d’ici à 2030, à en croire les prévisions de l’ONU.

Pour faire partie des quinze retenues, les jeunes entreprises devront postuler au plus tard le 5 mai 2024. Les candidats retenus devront proposer des solutions innovantes pour assurer la qualité de l’eau, limiter les sources de pollution, notamment les déchets plastiques et les eaux usées, protéger et régénérer le littoral, conformément au quatorzième objectif de développement durable (ODD) des Nations unies qui préconise le respect des espèces animales et végétales vivant dans les milieux aquatiques. Les projets sélectionnés seront annoncés le 13 juin 2024, et un mois plus tard, débutera la formation proprement-dite des start-up, prévue sur huit mois.

Le programme d’accélération prévoit une formation sur la préparation à l’investissement, l’accessibilité au marché, les tactiques de présentation et les méthodes de mesure et de gestion de l’impact sur les océans, ainsi que d’un financement pouvant atteindre 10 000 dollars par projet. En outre, les entrepreneurs sélectionnés bénéficieront de conseils personnalisés de la part de mentors et de professionnels de l’industrie jusqu’à l’obtention de leur diplôme, prévue pour la fin du mois de février 2025, conformément à l’initiative Ocean Innovation Africa.

Pour mémoire, depuis 2020, OceanHub Africa a soutenu quelque 32 start-up africaines dans le cadre de son initiative de transition écologique.

Pour plus d’informations sur l’appel à projets d’OceanHub Africa, cliquez ici.

Inès Magoum

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