NIGÉRIA : vers la restauration des forêts de mangroves dans le delta du Niger

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NIGÉRIA : vers la restauration des forêts de mangroves dans le delta du Niger ©Vladimir Zhoga/Shutterstock

Les forêts de mangroves du delta du Niger au sud du Nigéria seront bientôt restaurées. C’est promesse faite récemment par la ministre d’État nigériane à l’Environnement Sharon Ikeazor.

« Mangrove For Live Project ». C’est le nom de l’initiative qui vise à restaurer les forêts de mangroves dégradées et à entretenir celles encore en bon état au Nigéria. Le projet sera bientôt lancé dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. La première phase concernera les forêts de mangroves situées dans le delta du Niger, au sud du Nigéria. L’annonce a été faite le 26 juillet 2020 par la ministre d’État nigériane à l’Environnement Sharon Ikeazor, à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la conservation de l’écosystème des mangroves. Le projet est mis en œuvre par Wetlands Afrique, filiale de Wetlands International, une organisation dédiée à la conservation et à la restauration des zones humides ; ainsi que le Partenariat régional pour la conservation côtière et marine (PRCM), une coalition d’acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest-africain et couvrant sept pays.

D’après la ministre Sharon Ikeazor, le Nigéria possède la plus grande couverture de mangroves en Afrique, et la quatrième au monde. Elle ajoute que plus de 60 % de ces mangroves, soit l’équivalent de 6 000 km2, se trouvent dans la région du delta du Niger.

La première phase du projet « Mangrove For Live Project » contribuera à promouvoir la santé de l’écosystème des mangroves dans le delta du Niger. Elle permettra aussi aux habitants de cette région de développer des moyens de subsistance plus durables.

L’apport des mangroves

Les mangroves servent de tampons entre la mer et la terre, protégeant ainsi les rivages des vents, des vagues et des inondations dommageables. Elles réduisent également l’érosion côtière. Ce paysage est composé de fourrés qui améliorent la qualité de l’eau en filtrant les polluants et en retenant les sédiments de la terre.

« Le département des forêts et le service des parcs nationaux ont également mené une étude côtière pour identifier les zones marines protégées potentielles. Quatre sites ont été identifiés et évalués dans cette étude, notamment les réserves forestières de Taylor Creek, Num, Apoi Creek et Edumanon ; toutes dans l’État de Bayelsa au sud du Nigéria », indique Sharon Ikeazor.

Selon la ministre d’État, les sites d’Apoi Creek et d’Edumanon sont viables pour être reclassés au statut de zone marine protégée.

Inès Magoum

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