MAROC: vers la restauration de plus de 3000 hectares de forêt à Maâmora

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MAROC: vers la restauration de plus de 3000 hectares de forêt à Maâmora©Victoria Labadie/Shutterstock

Plus de 3000 hectares de terres seront restaurés à Maâmora, la plus grande forêt du pays. Cette opération sera réalisée avec l’appui de l’Union pour la Méditerranée (UpM) en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’inscrit dans le cadre du projet «Intensifier la restauration des forêts et des paysages pour rétablir la biodiversité et promouvoir des approches communes d’atténuation et d’adaptation».

Dans le cadre des activités marquant la célébration de la Journée internationale des forêts, le 21 mars 2022, le département des Eaux et forêts du Maroc lance son plan de gestion des forêts dégradées incluant des approches participatives de renforcement des capacités et un plan de développement socio-économique. «Ce plan de gestion consiste en un essai pilote sur 3423 hectares de terres désignées à des fins de restauration avec l’implication des acteurs locaux», explique  le responsable du projet, Alessandra Sensi, experte environnement et forêt de l’Union pour la Méditerranée (UpM).

Outre son approche participative, basée sur le renforcement des capacités et un plan de développement socio-économique, le plan de restauration des forêts dégradées mettra aussi l’accent sur la lutte contre les principales causes de la perte de biodiversité au Maroc. À savoir, la dégradation et la perte d’habitats, la surexploitation et les effets négatifs du changement climatique, et la gestion non durable des ressources naturelles.

La mise en œuvre du plan à Maâmora

Le plan de gestion des forêts dégradées du Maroc s’inscrit dans le cadre du projet «Intensifier la restauration des forêts et des paysages pour rétablir la biodiversité et promouvoir des approches communes d’atténuation et d’adaptation», mis en œuvre par l’UpM, et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avec un budget de 1,8 million d’euros, ce projet étalé sur une période de quatre ans, constitue la composante méditerranéenne d’un projet mondial lancé en 2018, intitulé «L’Accord de Paris en action: montée en puissance de la restauration des forêts et des paysages pour atteindre les contributions déterminées au niveau national (CDN) ». il consist à mener des activités sur des sites présélectionnés au Maroc et au Liban, dans le but de mettre en œuvre la restauration des forêts et des paysages.

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Au Maroc, le site présélectionné s’étend donc sur une superficie de 3423 hectares, à Maâmora, considérée comme la plus vaste forêt de chênes-lièges du Maroc et probablement du monde, située au nord du pays. Étendue sur 55 000 hectares, la forêt de Maâmora constitue un espace récréatif pour les habitants des grandes agglomérations (Rabat, Salé, Khémisset et Kénitra), et la principale source de revenus pour une population riveraine (estimées à 300 000 habitants en 2006), dont les besoins s’accroissent au fil des ans.

Boris Ngounou

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