MAROC : 350 M$ de la Banque mondiale pour le programme d’eau et d’irrigation, PNAEPI

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MAROC : 350 M$ de la Banque mondiale pour le programme d’eau et d’irrigation, PNAEPI © Luciano Santandreu /Shutterstock

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale approuve un financement de 350 millions de dollars en faveur du Maroc. Les fonds serviront au renforcement de la gouvernance du secteur de l’eau, dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau et d’irrigation (PNAEPI) 2020-2027.

La Banque mondiale soutient les efforts du Maroc en matière de gestion durable de l’eau face à la sécheresse. L’institution financière a validé le 18 juillet 2023 un financement de 350 millions de dollars en faveur du Programme national d’approvisionnement en eau et d’irrigation (PNAEPI) lancé en 2020. Le financement sera débloqué dans le cadre du Programme axé sur les résultats de la Banque mondiale. Cette initiative contribue aux priorités stratégiques du groupe dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena), notamment en matière d’égalité des sexes et de changement climatique. Elle soutient également la mise en œuvre des recommandations du Rapport sur le climat et le développement du Maroc de la Banque mondiale, publié en octobre 2022.

Selon la Banque mondiale, l’appui de 350 millions de dollars permettra le financement de trois axes spécifiques du PNAEPI. D’abord le renforcement de la gouvernance du secteur de l’eau à travers la protection des ressources en eaux souterraines, mais aussi l’amélioration de la qualité et la disponibilité des informations relatives à l’eau, le soutien à la performance des agences de bassin hydraulique en développant les systèmes d’information et de données sur l’eau, et la publication de rapports aux opérateurs multiservices.

Économiser 25 millions de m3 d’eau potable dans les réseaux de distribution

Le gouvernement marocain utilisera également les fonds pour l’amélioration de la viabilité financière et de l’efficacité de l’utilisation de l’eau, notamment par le développement d’un modèle financier et l’adoption d’un plan d’action de viabilité financière permettant d’éclairer les stratégies de tarification pour des sous-secteurs spécifiques. À cela s’ajoute une meilleure intégration des ressources en eau non conventionnelles (eau de mer et eaux usées) dans le royaume d’Afrique du Nord, qui passe par la construction des stations de dessalement et d’épuration.

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Le PNAEPI qui s’achève en 2027 « vise à économiser 25 millions de m3 d’eau potable dans les réseaux de distribution, soit l’équivalent de la consommation annuelle dans les provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour et à mettre à disposition 52 millions de m3 d’eaux usées traitées pour réutilisation, ce qui représente 52 % de l’objectif du PNAEPI, soit 100 millions d’eaux usées traitées d’ici à 2030 », explique Carolina Dominguez Torres, spécialiste senior en approvisionnement en eau et assainissement, et responsable du Programme à la Banque mondiale.

Inès Magoum

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