KENYA : un accord avec l’UA et Wellington pour le développement de la géothermie

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KENYA : un accord avec l’UA et Wellington pour le développement de la géothermie © Peter Gudella/Shutterstock

Un accord-cadre a été signé récemment être le gouvernement kenyan, la Commission de l’Union africaine et la Nouvelle-Zélande. Le but de ce partenariat est le développement de l’énergie géothermique au Kenya. Le pays en est le premier producteur sur le continent africain.

Le Kenya est le pays d’Afrique de l’est le plus avancé en matière d’exploitation de ses ressources géothermiques. Nairobi veut développer sa capacité électrique installée et diversifier l’utilisation de la chaleur géothermique. C’est ce qui justifie le partenariat signé récemment entre l’entreprise publique Geothermal Development Company (GDC), le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères et du Commerce et la Commission de l’Union africain.

À travers le nouveau partenariat, le Kenya bénéficiera du soutien de la New Zealand-Africa Geothermal Facility (NZ-AGF). Ce mécanisme mis en place conjointement par la Commission de l’Union africaine et la Nouvelle-Zélande soutient des projets dans les pays disposant d’un fort potentiel géothermique notamment l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie, l’Ouganda, l’Érythrée, Djibouti, les Comores, le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC).

Le soutien au projet géothermique de Baringo-Silali

Dans le cadre de l’accord entre le Kenya, la Nouvelle-Zélande et la Commission de l’Union africaine, la GDC recevra une subvention de 76 millions de shillings kenyans (près de 695 000 dollars) pour poursuivre l’exploitation et la diversification de l’application de la chaleur naturelle du sous-sol de la vallée du Rift. La GDC exploite la géothermie sur plusieurs sites à l’ouest du Kenya. À Menengai, Baringo-Silali, Akiira ou Olkaria, l’entreprise publique s’appuie sur les producteurs indépendants d’électricité (IPP) pour transformer la chaleur du sous-sol en électrique.

Dans le cadre de ces multiples projets, les développeurs reçoivent des subventions du Fonds d’atténuation des risques géothermiques (GRMF) de l’Union africaine. La plus récente subvention, d’une valeur de 14,5 millions de dollars a été accordée à la GDC dans le cadre du projet géothermique de Baringo-Silali. À terme, ce projet permettra de produire 300 MWe d’électricité à partir de trois centrales à vapeur. De l’avis des experts, le site géothermique de Baringo-Silali peut permettre de produire jusqu’à 3 000 MWe d’électricité.

Mais la GDC travaille davantage à la diversification des applications de la chaleur géothermique. Cette source d’énergie propre peut être utilisée pour la pasteurisation du lait, l’agriculture sous serres ou dans l’industrie.

Jean Marie Takouleu

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