GHANA: vers l’inscription de 17 sites au réseau de réserves de biosphère de l’Unesco

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GHANA: vers l’inscription de 17 sites au réseau de réserves de biosphère de l'Unesco©Bartek Zobek/Shutterstock

Le Ghana vient d’identifier 17 réserves forestières, en vue de leur inscription au Réseau mondial de réserves de biosphère de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Le pays d’Afrique de l’Ouest intégrera désormais les questions de biosphère dans le processus de planification et de budgétisation de son développement.

Le Comité ghanéen de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) sur l’Homme et la biosphère (MAB), a procédé le 21 décembre 2021 à Accra la capitale du Ghana, à la présentation d’un manuel sur le concept de réserve de biosphère. Le document de 47 pages propose des solutions pour la prise en compte de la biosphère dans le processus de planification et de budgétisation du développement du Ghana à tous les niveaux, comme base pour un financement durable de ses activités.

Pour ce faire, la réserve forestière d’Atiwa au sud-ouest du pays, et 16 autres sites ont été identifiés en tant que futures propositions d’inscription au Réseau mondial des réserves de biosphère de l’Unesco. Les sites sélectionnés comprennent également la réserve de Shai Hills, les parcs nationaux de Kakum, Mole, Digya et Bui et la réserve de ressources de Gbele. La chaîne de Tano-Ofei, les collines d’Apedwa, l’escarpement de Kwahu, la réserve transfrontalière de Kyaboo et le sanctuaire de faune du mont Afadzato et d’Agumatsa font également partie des sites.

Selon l’organisation onusienne, les réserves de biosphère sont des « lieux d’apprentissage du développement durable». Ce sont des sites qui permettent de tester des approches interdisciplinaires afin de comprendre et de gérer les changements et les interactions entre systèmes sociaux et écologiques, y compris la prévention des conflits et la gestion de la biodiversité. Ce sont des lieux qui apportent des solutions locales à des problèmes mondiaux.

Déjà trois réserves de biosphère reconnues

Pour garantir la pérennité de ces réserves de biosphère, le manuel conceptuel prévoit des activités d’intégration telles que la communication et le partage d’informations sur les réserves, le renforcement des capacités des éco-gardes, l’allocation conséquente de fonds pour les activités liées à la biosphère et un engagement effectif des parties prenantes.

Lire aussi-GHANA : la réserve forestière d’Atewa menacée par l’exploitation de la bauxite

Selon Dennis Aheto, le président du sous-comité du Comité national de l’Unesco sur l’Homme et la biosphère (MAB), sur le réseau de 727 réserves de biosphère dans 131 pays au monde, le Ghana en héberge trois. Il s’agit de la réserve de biosphère de Bia, la plus grande, située dans la région Occidentale, le site Ramsar de Songor dans le Grand Accra et la réserve de biosphère du lac Bosomtwe dans la région d’Ashanti, au centre du Ghana.

Boris Ngounou

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