L’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) annonce un financement de 100 millions de dollars sur 5 ans en faveur du Ghana pour renforcer l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène.
L’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) renouvelle son soutien au gouvernement du Ghana dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement. Après le prêt de 45,5 millions de dollars accordé en novembre 2021 pour un projet quinquennal sur l’eau et l’assainissement dans le nord du pays, l’agence américaine s’engage à débloquer un financement additionnel de 100 millions de dollars pour renforcer davantage les services d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène au Ghana.
À en croire l’ambassadrice des États-Unis au Ghana, Virginia Palmer, l’enveloppe de 100 millions de dollars financera essentiellement les travaux prévus dans le cadre d’un nouveau Plan national hautement prioritaire de la stratégie mondiale de l’eau des États-Unis pour le Ghana. « Nous nous réjouissons de poursuivre notre partenariat avec le Ghana pour nous assurer que tous les Ghanéens aient accès à ces trois services essentiels. Ce qui contribuera à améliorer la santé et promouvra développement économique », affirme Virginia Palmer.
La multiplication des installations d’eau potable, des blocs sanitaires améliorés et des installations pour le lavage des mains devrait donc permettre, d’ici à 2027, d’assurer l’approvisionnement en eau potable de 1 million de personnes supplémentaires au Ghana, ainsi que des services d’assainissement et d’hygiène sûrs et durables. « Un financement supplémentaire de 20 millions de dollars sera mobilisé auprès des secteurs public et privé au Ghana pour atteindre cet objectif », indique l’Usaid.
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Dans le pays d’Afrique de l’Ouest, le taux actuel d’accès à l’eau potable en milieu urbain est de 96,8 % contre 74 % en zone rurale selon le recensement de la population et du logement de 2021 publié par le service statistique du Ghana. Les Nations unies estiment le taux d’accès à l’assainissement à 25 %, et 42 % pour les services d’hygiène de base.
Inès Magoum
