GHANA : à Bono, une usine recyclera les déchets solides dès août 2022

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GHANA : à Bono, une usine recyclera les déchets solides dès août 2022©hans engbers/Shutterstock

Zoomlion, l’entreprise qui assure la gestion des déchets au Ghana, s’apprête à inaugurer le projet de recyclage des déchets solides de Bono. L’usine sera opérationnelle en août 2022.

Du nouveau concernant le projet de recyclage des déchets solides de Bono, à l’est du Ghana. À en croire Zoomlion, qui construit l’usine de recyclage, les travaux seront achevés en août 2022. La filiale de Jospong Group of Companies (JGC) évalue le niveau actuel d’avancement des travaux à 95 %.

Les installations achevées sont l’unité composite, l’unité de déchets médicaux, les vestiaires du bloc administratif et la centrale électrique qui tiendront sur un terrain de 50 hectares. « Il ne reste plus qu’à poser les tuiles du côté des déchets médicaux », précise Esther Abayeta Asadoo, la directrice régionale (Bono) de Zoomlion.

Réduire la pollution par les déchets

Grâce à l’usine de Bono, 400 tonnes de déchets solides par jour pourront être recyclées en fertilisant pour l’agriculture ou encore en biogaz. L’installation prendra en charge les déchets collectés dans les districts de Dormaa, Berekum, Wamfie, etc. Le projet qui entrera bientôt dans sa phase d’exploitation favorisera également la création d’environ 50 emplois directs et 1 000 emplois indirects pour la jeunesse ghanéenne.

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La construction de l’usine de recyclage de Bono fait partir d’une série de projets mis en œuvre par le gouvernement ghanéen pour valoriser les déchets solides. D’ailleurs, le 31 octobre 2022, un nouveau centre de recyclage des déchets électroniques sera inauguré à Accra, la capitale du Ghana. L’initiative inscrite dans le cadre du Programme national intégré de gestion des déchets électroniques vise à réduire les incidences environnementales dans le pays, à assurer la transition des e-déchets par le biais de procédures appropriées et saines, à tester un mécanisme de tarification ou de financement.

Inès Magoum

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