GABON : trafic d’ivoire vers le Cameroun, de nouveaux suspects interpelés

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Les autorités gabonaises en collaboration avec l’ONG Conservation justice, poursuivent la traque des membres d’un réseau international de trafic d'ivoire, du Gabon vers le Cameroun. Cinq autres présumés trafiquants ont été interpelés dans différentes localités. Les présumés trafiquants risquent une peine de prison allant jusqu’à 10 ans, voire 20 ans puisqu’il s’agit d’un réseau transnational organisé en une association de malfaiteurs.

Les enquêtes visant le démantèlement d’un réseau international de trafic d’ivoire, du Gabon vers le Cameroun se poursuivent. Un trafiquant suspecté de récupérer des ivoires dans la province de l’Ogooué-Ivindo et du Haut-Ogooué a été arrêté le 11 août 2023. Par la suite, le 17 et le 18 août 2023, quatre autres personnes ont été interpellées entre Makokou et Okondja. Ces quatre fournisseurs ont été successivement arrêtés à Mohoba, Mbela, Zolindin et Bakeba-Bakouaka. Et deux défenses d’ivoire additionnelles ont été saisies, pour un poids de 11 kg.

Le présumé trafiquant de Makokou aurait reconnu certains faits. L’utilisation de véhicules pick-up avec compartiment secret sous la benne se confirme, facilitant le transport de l’ivoire vers le Cameroun.

Lire aussi-GABON : quand une ONG permet au gouvernement d’arrêter 47 trafiquants fauniques

Ces opérations interviennent après celles des 8, 9 et 10 août 2023, au cours desquelles cinq présumés trafiquants d’ivoire ont été appréhendés à Lambaréné et à Sindara 1, respectivement dans les provinces du Moyen-Ogooué et de la Ngounié. Le total des saisis faites au cours de ces opérations est constitué de 120 kg d’ivoire, 18 munitions de chasse de calibre 458, près d’un million de francs CFA en espèces, des substances illicites (Tramadol) ainsi qu’une carte de séjour expirée appartenant à un célèbre trafiquant d’ivoire camerounais.

En tant que réseau organisé de type pyramidal, plusieurs coordonnateurs locaux semblent collaborer avec des braconniers dont ils financent les activités et rachètent les ivoires. La tête du réseau se trouverait au Cameroun en finançant les trafiquants locaux, eux-mêmes finançant les braconniers.

Les personnes arrêtées risquent une peine de prison allant jusqu’à 10 ans, voire 20 ans puisqu’il s’agit d’un réseau transnational organisé en une association de malfaiteurs.

Boris Ngounou

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