Avec des balais, râteaux, pelles à poussières et sacs poubelles, la société civile congolaise se mobilise depuis le 24 août 2023 pour embellir les artères de Ouenzé.
Brazzaville est décidée à décrocher le titre de la ville africaine la plus propre. Depuis le début de 2023, les initiatives d’assainissement se succèdent dans la capitale du Congo. Parmi elles, l’opération « Ouenze Bopeto » dont la troisième édition se poursuit jusqu’au 10 septembre 2023 dans le cinquième arrondissement. Plusieurs sites, notamment les marchés, les écoles et les centres de santé seront débarrassés de leurs détritus. Bouemba, Mouleke, Moukondo, et Kimbangou-Mikalou figurent parmi les quartiers ciblés.
« Depuis des années, nous nous attelons à plus ou moins assainir notre cadre de vie. C’est une forme de prévention aux maladies diverses, à plusieurs maux. Cette période intermédiaire entre la saison sèche et la saison des pluies est plutôt bien choisie. Nous allons de ce fait curer les zones que nous savons exposées aux débordements des eaux pluviales », explique Juste Désiré Mondelé, le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local du Congo.
L’initiative pilotée par Marcel Nganongo, le maire de Ouenzé et le député Romi Oyo vise également la sensibilisation des quelque 162 000 habitants au respect des règles d’hygiène et à l’adoption de pratiques écoresponsables, c’est-à-dire éviter de jeter les ordures sur la voie publique, etc. Ce sera avec l’appui de l’entreprise libanaise Averda qui assure la collecte et le traitement des déchets aussi bien au Maroc et en Afrique du Sud qu’au Congo.
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Dans ce pays d’Afrique centrale, l’assainissement urbain est devenu l’affaire de tous. Il y a quelques mois dans la ville de Pointe-Noire, la start-up de mode Julita Gorgeous a signé un partenariat avec Congo Terminal la filiale de Bolloré Ports pour la valorisation des capsules de café en bijoux et objets de décoration domestique. Objectif, contribuer au développement de l’économie circulaire et à l’amélioration de la qualité de l’air sur le sol congolais.
Benoit-Ivan Wansi
