BASSIN DU CONGO : la gestion durable des forêts abordée à Libreville en février

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BASSIN DU CONGO : la gestion durable des forêts abordée à Libreville en février© CIFOR

Avant le One Forest Summit qui se tient en mars 2023 au Gabon, la capitale Libreville accueille la troisième conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar). La rencontre mettra un accent sur le renforcement de la résilience climatique autour des milieux naturels de la sous-région.

Du 21 au 24 février 2023, le Réseau des parlementaires pour la gestion des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar) se réunit à Libreville la capitale du Gabon. Durant ces quatre jours d’échanges, les parlementaires exploreront la résilience climatique du patrimoine naturel de la sous-région notamment la conservation des forêts denses et humides dans le bassin du Congo.

Le second poumon vert de la planète (après l’Amazonie, Ndlr) couvrant une superficie de près de 301 millions d’hectares est confronté à l’exploitation illégale de ses forêts. Le Cameroun par exemple a perdu 58 millions de dollars (près de 33 milliards de francs CFA), entre janvier 2016 et juillet 2020 dans l’exportation illicite de son bois vers le Vietnam, selon le rapport 2021 du Centre pour l’environnement et le développement (CED).

Dans ce contexte, les assises de Libreville auxquelles prendront part Lucie Milebou Aubusson Milebou, la présidente du Sénat gabonais et Arslen Bounemra, le coordinateur pays de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), auront pour objectif la sensibilisation des acteurs sociopolitiques d’Afrique centrale à la protection de la biodiversité.

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S’agissant du Gabon où 70 % du territoire est recouvert d’une forêt dense, le pays hôte du Repar mettra sur la table des discussions les conflits homme-éléphant qui s’exacerbent notamment dans la province de l’Ogooué-Ivindo avec à la clé la destruction des plantations par ces pachydermes ou encore le trafic d’ivoire par les populations locales. D’ailleurs, les autorités locales y ont autorisé tout récemment « une battue administrative des éléphants mâles adultes dans toute zone où il y a une menace ou une agression, en vue de garantir la sécurité des personnes et des biens ».

Pour plus d’informations sur l’évènement, cliquez ici.

Benoit-Ivan Wansi

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