CONGO : Les États-Unis injectent 25 M$ dans l’économie verte du pays

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AFRICA: ACCF provides $4.7 million for climate change adaptation ©iamnoonmai/Shutterstoc

Les États-Unis et le Congo ont signé un accord de coopération le 27 novembre 2019. Dans le cadre de ce partenariat, le gouvernement américain s’est engagé à mettre une enveloppe de 25 millions de dollars à la disposition du Congo pour soutenir la conservation de la biodiversité, la gestion durable des ressources forestières et plus globalement la mise en œuvre des politiques publiques environnementales.

Accompagner la conservation de la biodiversité, la gestion durable des ressources forestières et développer l’entrepreneuriat dans le secteur de l’économie verte sont les trois principaux objectifs du soutien financier que viennent d’apporter les États-Unis au gouvernement congolais. Une convention sur cinq ans a été signée à cet effet le 27 novembre 2019 à Brazzaville entre l’ambassadeur américain, Todd Haskell, et le ministre congolais responsable du Plan, de la Statistique et de. Selon l’ambassadeur des États-Unis au Congo, « cet accord permettra de contribuer à la réalisation des objectifs fixés par le Plan national de développement 2018-2022. »

Dans ses projections, les États-Unis comptent investir au Congo afin de soutenir la lutte contre la déforestation et le braconnage. Ces cinq dernières années, ils ont investi 125 millions de dollars, particulièrement dans la gestion durable des ressources naturelles. Les États-Unis viennent ainsi compléter la liste des bailleurs de fonds engagés dans le financement des aires protégées du Congo, notamment l’Union européenne, qui finance le Programme d’appui pour la préservation de la biodiversité et les écosystèmes fragiles d’Afrique centrale.

Le Congo veut demeurer le meilleur élève en matière de non-déforestation

Le taux de déforestation du Congo est le plus faible dans le monde (0,08 %). Près de 65 % du territoire national est constitué de forêts que le pays n’a pas cessé de protéger. Il souhaite par exemple mettre en place des mécanismes d’investissement sécurisés pour la conservation et l’amélioration de la gestion durable des aires protégées. Un atelier s’est tenu à cet effet le 27 novembre 2019, avec l’accompagnement du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les aires protégées couvrent près de 13 % du territoire national et jouent un rôle capital dans la préservation de la faune et de la flore. Quelques mois plus tôt, ce pays d’Afrique centrale s’est doté d’un fonds vert national en faveur du climat afin de faciliter le financement des initiatives de lutte et d’adaptation aux changements climatiques, notamment les projets liés à la conservation et la protection des écosystèmes naturels.

Luchelle Feukeng

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