CONGO: au moins 1150 pieds d’Hévéa plantés pour reverdir Brazzaville

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CONGO: au moins 1150 pieds d'Hévéa, plantés pour reverdir Brazzaville©AS photostudio/Shutterstock

La forêt de la Patte d'Oie et le parvis du lycée Chaminade à Brazzaville, était au cœur d’une opération de plantation de 1150 plants d’hévéas, au cours de la journée du dimanche 03 septembre 2022. L’activité dénommée « Opération reboisement », s’inscrite dans l'axe environnemental du Lions Club International.

Une centaine de membres du Lions Club Internationale, une organisation caritative, a procédé le 3 septembre 2022 à la plantation de 1150 arbres à Brazzaville, la capitale de la République du Congo. Les jeunes plants ont été repiqués sur deux sites à savoir, la forêt de la Patte d’Oie (à raison de 150 plants) et le parvis du lycée Chaminade (1000 plants).

L’activité dénommée « Opération reboisement », s’inscrit dans le cadre de la politique environnementale du Lions Club International. « Nous avons intérêt à reboiser afin de permettre aux générations futures d’avoir accès non seulement aux arbres, mais aussi aux bienfaits des plantes », explique Dr Sylvie Ekouya-Itoua, la présidente de la région 25 du Lions Club. Et d’ajouter que cette opération de plantation d’arbres s’est tenue simultanément dans plusieurs autres pays d’Afrique. Des villes situées au Cameroun, au Gabon, en Guinée, en République centrafricaine (RCA), en Angola, au Tchad et au Burkina Faso, où 300 arbres, essentiellement des margousier et des moringa, ont été plantées à Djiguemtenga situé dans la région Centre.

Le problème avec les monocultures forestières

Le Lions Club International n’apporte pas de précisions sur le choix de l’hévéa pour son opération à Brazzaville au Congo. Il faut cependant noter que les monocultures forestières sont vulnérables.

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Le risque associé à la monoculture, le mieux documenté, est un risque sanitaire lié à la propagation des ravageurs et des agents pathogènes. Déjà, il faut réaliser que la plupart des insectes herbivores sont plus ou moins spécialistes, dans le sens où ils ne sont capables de s’alimenter et de se reproduire que sur un nombre restreint d’espèces d’arbres plus ou moins apparentées.

On parle d’arbres hôtes. Un arbre hôte est reconnu comme ressource alimentaire par les insectes herbivores qui disposent des adaptations pour contourner les défenses de cet arbre. Et pourtant dans une forêt mélangée, les signaux répulsifs émis par les arbres non hôtes empêchent les insectes de repérer et de s’orienter vers leurs arbres hôtes. D’après Bastien Castagneyrol, chercheur en écologie à l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae) en France, sur plus de 600 cas d’études, les insectes herbivores causent en moyenne 20 % de dégâts en plus dans les monocultures que sur les mêmes espèces d’arbres poussant dans des forêts mélangées.

Boris Ngounou

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