La ville de Kribi, située dans le sud Cameroun mettra en œuvre plusieurs projets d’approvisionnement en eau potable au cours des prochaines années. Dans ce cadre, les autorités locales bénéficieront de l’accompagnement technique et financier de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater).
Alors que les pénuries d’eau potable deviennent insoutenables dans la ville de Kribi, les autorités locales cherchent des réponses. Ainsi, plusieurs projets hydrauliques seront lancés dans les communes de la cité balnéaire, située dans la région du Sud au Cameroun, en vue d’améliorer la desserte des populations. Les travaux comprendront notamment la construction d’adductions d’eau potable (AEP). Les capacités des agents communaux seront également renforcées pour un meilleur entretien des installations.
Pour mener à bien ces projets, les autorités de Kribi ont sollicité l’expertise technique de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), l’entreprise en charge du service public de l’eau potable et de l’assainissement dans le pays d’Afrique centrale. Selon l’accord signé le 24 octobre 2023, la Camwater planifiera et réalisera des études pour identifier les besoins en eau potable dans les communes de Kribi I et II, renforcera les capacités des agents communaux de la cité balnéaire, et sensibilisera les populations sur l’importance de l’accès à l’eau potable.
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« Nous sommes convaincus que l’accès à l’eau potable est un droit fondamental des populations. Nous nous engageons donc à travailler avec les communes de Kribi pour que tous ses habitants aient accès à une eau potable de qualité », a assuré Blaise Moussa, le directeur général de la Camwater à Kribi il y a environ une semaine.
Outre la réduction des pénuries d’eau potable, la construction de nouvelles installations hydrauliques à Kribi réduira les risques sanitaires hydriques, et la mortalité, surtout infantile, due à la consommation d’une eau insalubre.
La Camwater apportera également une assistance financière aux autorités de Kribi pour la concrétisation, en urgence, des futurs projets d’eau potable. Selon le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), seulement 23,5 % des ménages sont raccordés au réseau d’eau potable dans cette ville côtière de plus de 60 000 habitants.
Inès Magoum
