Promouvoir les valeurs patriotiques, mais aussi les gestes écologiques. C’est la mission de 150 vacanciers de la région du Littoral qui ont pris part à un programme civique de l’État du Cameroun.
Au Cameroun, l’Agence du service civique national de participation au développement (ASCNDP) vient d’achever la formation de 1 500 volontaires dans la région du Littoral. Durant quelques semaines, les « jeunes appelés » comme on les qualifie ont été formés à la connaissance des emblèmes nationaux et la promotion de la paix. Mais ce qui les différencie des cohortes antérieures c’est leur initiation aux objectifs de développement durable (ODD).
En effet, les candidats originaires des villes de Douala (département du Wouri), Édéa (Sanaga-Maritime), Nkongsamba (Moungo) et Yabassi (Nkam) ont été outillés respectivement sur les ODD6, 14 et 15 portant respectivement sur l’eau et l’assainissement, la préservation de la biodiversité terrestre et la protection des milieux aquatiques. Pour le coordonnateur pédagogique Isaac Oscar Ndjock, cela permettra à ces écoliers et étudiants d’être des ambassadeurs de la cause environnementale au sein des établissements qu’ils fréquentent au quotidien.
Il s’agira par exemple pour eux d’alerter leurs camarades sur l’utilisation du plastique et le gaspillage de l’eau dans les toilettes ou encore de promouvoir la marche à pied. Autant de gestes écologiques qui devront concourir à la réduction des émissions de CO2 dans cette région où plusieurs firmes, notamment les multinationales brassicoles et agroalimentaires ont établi leurs sièges.
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L’initiative de l’ASCNDP qui a ciblé 1 000 jeunes dans les 10 régions du Cameroun en 2022 vise à promouvoir le concept de « vacances utiles » repris par plusieurs organisations dans le cadre de leurs stratégies écoresponsables. C’est le cas de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) qui mobilise chaque année, 100 jeunes de Yaoundé et Douala pour la collecte et la valorisation des déchets plastiques en ustensiles de cuisine et en tuiles de construction. À noter que le brasseur conditionne ses boissons gazeuses dans des bouteilles en PET (Polyethylene terephthalate). Une matière à l’origine de la pollution dans les grandes villes.
Benoit-Ivan Wansi
