ANGOLA : Voith Hydro va ouvrir un centre de formation à l’énergie hydraulique

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ANGOLA : Voith Hydro va ouvrir un centre de formation à l’énergie hydraulique©Sunshine Seeds/Shutterstock

Un accord a été récemment signé entre le gouvernement angolais et Voith Hydro, une entreprise allemande spécialisée dans la construction de barrages et l’équipement de centrales hydroélectriques. La société construira un centre de formation à l’énergie hydraulique en Angola.

En marge de la mini tournée africaine de la chancelière allemande Angela Merkel, l’entreprise Voith Hydro a renforcé ses liens avec l’Angola. Dans ce pays d’Afrique centrale, l’entreprise allemande veut implanter un centre de formation sur l’exploitation de l’énergie hydraulique. Un accord visant la concrétisation de ce projet académique a été signé entre João Baptista Borges, le ministre angolais de l’Énergie et de l’Eau, et le président directeur général de Voith Hydro Toralf Haag.

Le lieu de l’implantation de l’Académie et du centre de formation de l’entreprise allemande n’a pas encore été déterminé. Mais la société, qui emploie plus de 40 000 personnes, collaborera avec le ministère angolais de l’Énergie et de l’Eau pour choisir le site du campus pour les cours théoriques. L’établissement est destiné à fournir une « formation de base et avancée, en Angola, aux travailleurs qualifiés dans les métiers techniques et commerciaux liés à l’industrie hydroélectrique ».

Le renforcement de la présence de Voith en Afrique

La pratique des métiers enseignés dans l’école de formation de Voith Hydro se fera via des stages. En vue d’outiller les futurs professionnels et de les préparer à la réalisation des projets hydroélectrique à travers l’Angola, Voith Hydro compte construire une petite centrale hydroélectrique à Cuemba, dans le centre du pays. La mise en place de la structure de formation coûtera plusieurs millions d’euros.

Selon Voith Hydro, l’Afrique dispose d’un énorme potentiel hydroélectrique techniquement réalisable, estimé à plus de 470 GW pour l’ensemble du continent. Alors que la capacité actuellement installée en Afrique n’est que d’environ 36 GW, ce qui signifie que le continent possède le plus grand potentiel hydroélectrique encore inexploité au monde. C’est la raison pour laquelle plusieurs pays accélèrent la construction de nouvelles centrales pour produire de l’énergie à partir des barrages. Dans les régions éloignées, l’accent est mis sur les petites centrales hydroélectriques qui contribuent à faciliter le développement rapide de réseaux électriques décentralisés. Les professionnels formés peuvent ainsi travailler dans les entreprises locales capables de développer de petits projets hydroélectriques.

Le projet de formation lancé par Voith en Angola renforce un peu plus sa présence en Afrique où la société développe de grands projets hydroélectriques. Son dernier contrat en date est la modernisation de la centrale hydroélectrique de Gilgel Gibe II située à 250 km au sud-ouest d’Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie. L’installation affiche une capacité de 420 MW.

Jean Marie Takouleu

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