ALGÉRIE : la station de dessalement de l’eau de mer de Palm Beach reprend du service

Par - Publié le / Modifié le

ALGÉRIE : la station de dessalement de l’eau de mer de Palm Beach reprend du service©Alex Stemmer/Shutterstock

Le groupe de bâtiment et travaux publics (BTP) Cosider livre la station de dessalement de l’eau de mer de Palm Beach, après plusieurs mois de fermeture pour des travaux de réhabilitation et d’extension.

La station de dessalement de l’eau de mer de Palm Beach est de nouveau en service depuis le 19 août 2021, au moment où l’Algérie continue son combat contre la sécheresse due à son climat aride et au dérèglement climatique. L’usine située dans la wilaya (province) de Tipaza, produit désormais 7 500 m3 d’eau potable par jour contre 2 500 m3 avant les travaux d’extension.

La station d’osmose inverse est capable d’approvisionne 50 000 personnes par jour. Ce qui contribue à combler les besoins en eau potable des populations à Palm Beach et dans les localités environnantes. Selon un rapport de la Banque mondiale sur le développement des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), un Algérien reçoit à peine 500 m3 d’eau par an, au même titre qu’un Tunisien et un Djiboutien.

Cosider a mis en œuvre les travaux réhabilitation et d’extension de l’usine de dessalement de l’eau de mer de Palm Beach. Le groupe algérien de bâtiment et de travaux publics (BTP), dirigé par Lakhdar Rekhroukh est détenu à 100 % par la Société nationale de sidérurgie (SNS), suite au rachat par cette dernière (en 1982) des actions de son partenaire danois Christiani et Nielsen.

L’amélioration de la desserte en eau potable

Avec la remise en service de la station de dessalement de Palm Beach, la Société de l’eau et de l’assainissement d’Alger (Seaal) améliore de fait sa capacité de production. La compagnie publique détenue par l’Algérienne des eaux (ADE) et l’Office national de l’assainissement (ONA) exploite l’usine depuis 2004. L’Algérie dispose de ont stations de dessalement de l’eau de mer fonctionnelles. Ces installations sont réparties dans neuf wilayas (Chlef, Tlemcen, Alger, de Skikda, Mostaganem, Oran, Boumerdès, Tipaza et Aïn Témouchent) et fournissent 17 % de l’eau potable consommée dans le pays, soit une capacité de 2 110 000 m3 par jour.

Lire aussi- AFRIQUE : le dessalement désormais au cœur des stratégies d’approvisionnement en eau

Dans ce pays d’Afrique du Nord, le gouvernement promet la construction de nouvelles usines de dessalement, comme en témoigne le nouveau plan d’urgence récemment détaillé par Mohamed Arkab, le ministre algérien des Énergies et des Mines. Dans sa première phase, la construction d’une station de dessalement au Cap Djenat, d’une capacité de 400 000 m3 par jour. À l’ouest d’Alger, une autre usine verra le jour pour une capacité de 250 000 m3 par jour, ainsi qu’une troisième de 250 000 m3 par jour dans la wilaya d’El Tarf. Le gouvernement algérien veut doter chaque wilaya côtière d’une usine de dessalement de l’eau de mer.

Inès Magoum

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21