AFRIQUE : Londres misera sur la finance climatique au cours des 5 prochaines années

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AFRIQUE : Londres misera sur la finance climatique au cours des 5 prochaines années © Authentic travel/Shutterstock

Pour les cinq années à venir, le Royaume-Uni orientera 30 % de ses investissements vers le financement du climat. Le continent africain qui subit les conséquences du dérèglement climatique est l’une des principales destinations des investissements britanniques dans le monde.

Le Royaume-Uni, pays hôte de la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques (COP26), annonce ses ambitions en matière du financement du climat. Dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies le 23 septembre 2021, le Premier ministre britannique Boris Johnson a indiqué que son pays orienterait 30 % de ses investissements vers le financement du climat au cours des cinq prochaines années.

Il s’agit pour le chef de l’exécutif britannique d’aligner les investissements de son pays sur l’Accord de Paris sur le climat, en finançant des solutions bas carbone, la transition vers une économie neutre en carbone et surtout l’adaptation et la résilience des secteurs, des communautés, des entreprises et des personnes au changement climatique.

Investir dans des solutions écoresponsables

« Ce nouvel engagement fait partie de la contribution du Royaume-Uni à l’objectif mondial de financement du climat de 100 milliards de dollars et va au-delà de l’engagement existant de 11,6 milliards de livres sterling (15,7 milliards de dollars). Il intervient avant le sommet COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre 2021 », précise CDC Group, l’institution de financement du développement du Royaume-Uni.

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L’Afrique figurera parmi les principaux bénéficiaires de la finance climatique britannique. Le continent fait partie des régions du monde les plus impactées par le changement climatique, avec la recrudescence des épisodes de sécheresse, ainsi que les inondations. Selon les projections contenues dans le rapport Groundswell de la Banque mondiale, la conjugaison de ces facteurs causera le déplacement de 105 millions d’Africains d’ici à 2050. Pour éviter ce scénario, il faudra réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement de la planète, en misant sur des solutions écologiques.

Dans ces investissements en Afrique, CDC Group cible déjà les solutions moins émettrices de CO2. Ces derniers mois, Londres a accordé des financements pour la production des énergies renouvelables, la construction de logements écoresponsables, et la mobilité électrique principalement au Kenya et en Afrique du Sud.

Jean Marie Takouleu

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