AFRIQUE : la sauvegarde des océans se joue sur terre

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AFRIQUE : la sauvegarde des océans se joue sur terre ©Sadik Yalcin/Shutterstock

En cette journée du 8 juin 2021 est célébrée la Journée mondiale des océans. Cette 29e édition est placée sous le thème « l’océan : vie et moyens de subsistance », dans le but de mettre en avant les merveilles de l’océan et la façon dont elles représentent notre source de vie, en servant l’humanité et tous les organismes sur terre. Cependant, les écosystèmes marins déclinent et les solutions pour endiguer cet appauvrissement de la vie se trouvent sur terre où commence la pollution.

L’Afrique est bornée au nord par la mer Méditerranée, à l’ouest par l’océan Atlantique et à l’Est par l’océan Indien. À ce titre, ce continent peuplé de plus de 1,21 milliard d’habitants est directement concerné par la question de la préservation des océans qui se pose désormais avec acuité, tant ses écosystèmes sont affectés par les activités humaines. Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), l’océan produit au moins 50 % de l’oxygène de la planète et abrite la majeure partie de la biodiversité de la planète.

L’océan est notamment la principale source de protéines pour plus d’un milliard de personnes dans le monde. Ce milieu est aussi la clé de l’économie mondiale, avec environ 40 millions de personnes employées par les industries océaniques d’ici à 2030 selon les prévisions de l’ONU. Dans le même temps, les mers du globe sont fortement menacées par les activités humaines, depuis le continent ou dans les îles.

La pollution par les déchets plastiques et les eaux usées

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), les millions de tonnes de débris plastiques, qui sont présents dans les écosystèmes marins, représentent 13 milliards de dollars en capital naturel. Dans les océans, ces déchets, lorsqu’ils n’empoisonnent pas les espèces marines se transforment en pièges mortels pour les animaux de petite ou de grande taille.

Outre les déchets plastiques, les océans sont également pollués par les eaux usées issues des ménages ou des industries des villes côtières. Les effluents polluent les écosystèmes de mangroves qui jouent pourtant un rôle capital dans la reproduction de nombreuses espèces de poissons, de reptiles et d’oiseaux. Les eaux usées contribuent aussi à la croissance rapide d’espèces envahissantes (algues) qui influencent l’évolution de la faune et de la flore locale.

Pourtant, des solutions existent…

Pour SUEZ la sauvegarde des océans se joue sur terre. « Aujourd’hui, nous maîtrisons les technologies pour collecter, recycler et valoriser les plastiques et les eaux usées. Transformer ces déchets, c’est entrer dans l’économie circulaire. Grâce à ce nouveau modèle, la sauvegarde des océans devient possible », indique le groupe, présent en Afrique depuis plusieurs décennies. Il s’agit notamment des solutions de la terre à la mer pour assurer la qualité de l’eau, limiter les sources de pollution, notamment les déchets plastiques, protéger et régénérer le littoral.

Les stations d’épuration des eaux usées constituent un véritable rempart contre les pollutions de l’eau. En Afrique du Nord, le groupe contribue à la préservation des océans à travers la construction et l’exploitation pour le compte des autorités locales de stations d’épuration, notamment celle d’Alexandrie-Est et de Gabal au Caire en Égypte.

AFRIQUE : la sauvegarde des océans se joue sur terre

Système anti pollution de Casablanca au Maroc © Lydec

Au Maroc, SUEZ a accompagné la ville de Casablanca dans le projet de construction d’un système antipollution. L’installation permet aujourd’hui de traiter l’ensemble des eaux usées de la métropole, en complément du dispositif mis en place dans la partie ouest de la ville. Grâce à cette initiative, 24 kilomètres de côtes ont été préservés et les plages rendues aux habitants.

A Alger, dans le cadre du contrat de gestion avec SEAAL, la capacité épuratoire ayant été multipliée par dix entre 2006 et 2020, le nombre de plages ouvertes au public a été doublé, améliorant la qualité de vie des habitants tout en préservant le milieu marin.

Au-delà du traitement des effluents, la maîtrise globale des rejets des eaux usées et des eaux pluviales dans le milieu naturel est nécessaire pour les réduire la pollution des océans. Des outils issus de l’innovation comme AQUADVANCED® Assainissement, développé par SUEZ, peuvent permettre une gestion optimale et transparente des systèmes d’assainissement en anticipant les risques d’inondation et d’épisodes polluants.

Une meilleure gestion des pollutions terrestres

La gestion des déchets notamment plastiques est l’autre véritable cheval de bataille pour l’assainissement des côtes et la préservation des écosystèmes océaniques contre les effets de la pollution. Parmi les solutions préconisées par les spécialistes de l’environnement figure une meilleure gestion des déchets dans les villes ou les pays côtiers. Cela demande l’engagement des acteurs du secteur pour une meilleure gestion des déchets plastiques. C’est dans cet esprit qu’a vu le jour l’Alliance to End Plastic Waste (AEPW) dont SUEZ est membre. L’alliance a été créée pour réunir au sein d’une même instance toutes les entreprises qui interviennent dans la chaîne de valeur : celles qui fabriquent, utilisent, vendent, traitent, collectent et recyclent les matières plastiques.

À travers cette alliance qui multiplie les initiatives de lutte contre la pollution plastique en Afrique, SUEZ soutient les politiques publiques et les aspirations du secteur industriel en matière d’assainissement.

Pour SUEZ, la sauvegarde des océans se joue sur terre et pour atteindre cet objectif, il faut accélérer la mise en place de systèmes d’assainissement, si possible avec réutilisation des eaux usées, faire évoluer des systèmes de collecte des eaux pluviales afin d’assurer la résilience des territoires par la maîtrise des inondations, dont la fréquence s’accélère comme conséquence du changement climatique, mettre en place des systèmes de collecte et de traitement des déchets, réhabiliter les décharges sauvages, notamment dans les villes côtières, et lutter contre la pollution plastique à travers des filières spécialisées qui impliquent les producteurs, les régulateurs, les gestionnaires et consommateurs.

Article réalisé en partenariat avec SUEZ

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