AFRIQUE : la BAD et la Corée vont promouvoir les technologies climatiques

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AFRIQUE : la BAD et la Corée vont promouvoir les technologies climatiques ©BAD

Pas question que le changement climatique réduise jusqu’'à 15 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique comme le prévoient plusieurs experts d’ici à 2050. Pour éviter ce schéma, la Banque africaine de développement (BAD) collaborera avec l’Institut coréen de l’environnement et de la technologie (Keitti) dans la promotion des solutions technologiques, notamment pour prévenir les catastrophes naturelles.

Les technologies climatiques n’ont jamais été autant la ruée des institutions publiques et privées dans le monde. C’est que ces solutions adossées sur l’intelligence artificielle (IA) et l’internet des objets (IoT) sont efficaces dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. L’Institut coréen de l’environnement et de la technologie (Keitti) et la Banque africaine de développement (BAD) se donnent la main pour une meilleure appropriation de ces outils.

L’accord « d’assistance technique » signé récemment a pour but de soutenir le renforcement des investissements dans les technologies à faibles émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans plusieurs pays d’Afrique qui subissent les effets du changement climatique, notamment les sécheresses et les inondations. Concrètement, les ingénieurs du Keitti basés à Séoul partageront à des pairs africains leurs expériences dans la conception et l’utilisation du numérique, notamment pour la mise en œuvre des projets sur l’économie circulaire, l’agriculture et l’énergie.

« La transformation de ces secteurs pour garantir la sécurité énergétique et alimentaire est cruciale pour le développement durable de l’Afrique et nécessite des investissements importants dans le développement technologique, des flux financiers accrus et des partenariats stratégiques », explique Kevin Kariuki, le vice-président en charge de l’Électricité, de l’Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte à la BAD.

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Pour y parvenir, l’institution dont le siège se trouve à Abidjan en Côte d’Ivoire devra également encourager les start-up qui se démarquent déjà dans les technologies climatiques. C’est le cas de la jeune pousse kenyane Amini qui a décroché 2 millions de dollars au premier semestre 2023 pour le déploiement d’une « constellation de satellites ». Son projet soutenu par l’Agence spatiale européenne (ESA) basée à Paris en France permettra de fournir des données sur les sols et la santé des cultures aux exploitants agricoles ainsi qu’aux administrations.

Benoit-Ivan Wansi

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