AFRIQUE : Enel et QIA s’allient pour exploiter les énergies renouvelables

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AFRIQUE : Enel et QIA s’allient pour exploiter les énergies renouvelables©Fabrizio Maffei/Shutterstock

Enel Green Power, la filiale du groupe italien Enel spécialisée dans les énergies renouvelables vient de signer un partenariat de coentreprise avec Qatar Investment Authority (QIA). Le but de cette joint-venture est le développement et l’exploitation des énergies renouvelables en Afrique au sud du Sahara.

Une nouvelle alliance voit le jour pour le développement et l’exploitation des énergies renouvelables en Afrique. Elle est formée par Enel Green Power, la filiale énergie renouvelable du géant italien Enel. Elle travaillera désormais avec Qatar Investment Authority (QIA), un fonds d’investissement souverain basé à Doha au Qatar, avec plus de 100 milliards de dollars d’actifs dans le monde.

Les deux parties ont signé un accord en vertu duquel QIA acquerra 50 % des parts dans quatre projets d’Enel Green Power en construction en Afrique du Sud et deux centrales en exploitation dans le même pays ainsi qu’en Zambie, pour une capacité totale égale à environ 800 MW. En Zambie, cette transaction couvre la centrale solaire photovoltaïque de Ngonye de 34 MWc. En Afrique du Sud, l’entente concerne le parc éolien de Nxuba de 148 MW récemment mis en service ; ainsi que quatre autres projets en développement notamment Oyster Bay (148 MW), Garob (145 MW), Karusa (147 MW) ainsi que Soetwater (147 MW).

La mise en place d’une coentreprise

Selon Enel Green Power, ces installations sont déjà couvertes des contrats d’achat d’électricité (CAE) à long terme signés avec l’entreprise publique sud-africaine Eskom. Les parcs éoliens d’Oyster Bay, Karusa, Soetwater et Garob devraient entrer en service en 2021. « La transaction globale est soumise à ‘‘ l’approbation de changement de contrôle” et à “l’autorisation antitrust” des institutions et autorités de régulation compétentes. Dans le cadre de la transaction, Enel Green Power et QIA formeront une nouvelle entité juridique pour les développements futurs en Afrique subsaharienne. Après la clôture de la transaction, toutes les entités juridiques pourront être fusionnées en une seule société en participation », indique Enel Green Power.

À en croire ce producteur indépendant (IPP) basé à Rome (Italie), la transaction globale s’inscrit dans le cadre du modèle d’entreprise « Stewardship », en accord avec le plan stratégique du géant Enel pour 2021-2023, selon lequel le groupe « fournit des services, des produits ou un savoir-faire clé rendu possibles par des plateformes catalysant les investissements de tiers afin de maximiser la création de valeur. Enel Green Power, y compris par l’intermédiaire de ses filiales locales, soutiendra chaque projet de l’entreprise commune, en ce qui concerne les activités de financement, de construction et d’exploitation », indique-t-il.

Le renforcement d’Enel en Afrique

Toutefois, en Afrique du Sud, Enel Green Power restera propriétaire de plus de 500 MW, y compris les parcs éoliens de Nojoli (88 MW) et Gibson Bay (111 MW), ainsi que les centrales solaires d’Upington (10 MWc), Adams (82,5 MWc), Pulida (82,5 MWc), Tom Burke (66 MWc) et Paleishuewel (82,5 MWc).

« Grâce à ce nouveau partenariat, nous combinerons la stratégie durable de notre groupe, renforcée par notre expertise industrielle en matière de développement commercial, d’ingénierie et de construction, ainsi que d’exploitation et d’entretien des installations d’énergie renouvelable, avec la stratégie d’investissement à long terme de QIA, conformément aux objectifs de durabilité et de décarbonisation des deux entreprises », affirme Francesco Starace, le directeur général d’Enel Green Power.

Jean Marie Takouleu

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