TOGO : les huit communes de Kloto vont renforcer leur résilience climatique

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TOGO : les huit communes de Kloto vont renforcer leur résilience climatique© Convention des maires en Afrique subsaharienne

Avec le massif d’Avitimé qu’elles ont en commun, les huit communes de la préfecture de Kloto au Togo s’engagent à renforcer leur résilience climatique au cours des prochaines années à travers des investissements axés sur le développement durable.

Au Togo, les communes de Gbalave, Hanyigba, Kpadapé, Kpalimé, Tomé, Tové, Womé et Yokélé situées dans la région des Plateaux veulent mutualiser leurs efforts en faveur de la transition écologique. Ainsi, les élus locaux ont adopté récemment le Plan d’action pour l’accès à l’énergie et pour le climat (PAAEDC) de Kloto. Ce document stratégique permettra de renforcer la résilience climatique dans cette préfecture peuplée par 165 000 âmes.

Concrètement, ces collectivités territoriales de la région des Plateaux entendent mobiliser des fonds auprès des partenaires tels que la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) ainsi que la Banque mondiale pour la mise en œuvre de projets durables. Il s’agira par exemple de financer les initiatives des jeunes locaux principalement dans les domaines de l’énergie verte, l’agroécologie et l’assainissement.

« C’est notre région qui représente l’Afrique au sein de la convention mondiale des maires. Il est donc important que nous profitions de cette aura pour attirer vers notre pays des ressources nécessaires relatives au climat et à l’énergie. Il est question aujourd’hui de créer des forêts urbaines au sein des populations pour atténuer la chaleur, de semer des plantes qui peuvent résister au réchauffement climatique et apporter une plus-value durable à la filière café et cacao », explique Winny Yawo Dogbatsè, le maire de la commune de Kpalimé située à 122 kilomètres de la capitale Lomé.

Accélérer le développement durable

Les municipalités du Togo sont constamment confrontées à la perte de la biodiversité exacerbée par, notamment les inondations et la sécheresse. Face à ces phénomènes liés au changement climatique, le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Ouest a mis en place récemment un Comité national de développement durable (CNDD). L’équipe composée de scientifiques et d’acteurs de la société civile travaillera en collaboration avec les élus locaux pour la restauration des forêts décimées par la sècheresse et les catastrophes naturelles.

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L’initiative qui s’inscrit en droite ligne du 15e objectif de développement durable (ODD) des Nations unies axé sur la préservation des écosystèmes terrestres est soutenue par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la Banque mondiale, le World Ressources Institute (WRI) et le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Benoit-Ivan Wansi

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