La société Virunga Énergie vient d’achever les travaux de réhabilitation de la conduite d’eau qui approvisionne les réservoirs de Bushara, dans la région de Nyiragongo, près de Goma en République démocratique du Congo (RDC). La canalisation de 1 300 m achemine l’eau pompée du lac Kivu. L’installation a été détruite à la suite de l’éruption du volcan Nyiragongo, le 22 mai 2021.
Les réservoirs de Bushara devraient de nouveau recevoir de l’eau. La société Virunga Énergie vient de livrer la conduite qui approvisionne le réservoir aménagé dans la région de Nyiragongo, près de Goma en République démocratique du Congo (RDC). « Nos équipes ont déblayé 1 000 m3 de lave qui obstruaient la conduite. Nous avons aussi déployé la latérite le long du parcours des tuyaux sur la lave », explique Éphrem Balole, le directeur général de Virunga Énergie. La canalisation a été endommagée à la suite de l’éruption volcanique survenue le 22 mai 2021 à Nyiragongo, privant sept quartiers de Goma de l’eau potable. Le volcan Nyiragongo est brusquement entré en éruption après près de 19 ans d’accalmie. Sa dernière éruption remontait au 17 février 2002.
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La conduite d’eau réhabilitée mesure 1 300 m. La Régie de distribution d’eau (Regideso) de la RDC raccordera ce bout de canalisation à celui du lac Kivu. L’entreprise publique traite l’eau pompée du lac avant de la distribuer aux populations des villages de Turunga, Kiziba et Ngangi Nyiragongo, ainsi que dans les quartiers de Katoyi, Bujovu, Majengo et Ndosho à Goma. La conduite d’eau réhabilitée par Virunga Énergie est soutenue par 300 m de canalisation d’eau latérale secondaire. Ces installations sont insuffisantes pour faire face à la pénurie d’eau qui touche cette région sinistrée.
Pour améliorer l’efficacité de la Regideso dans l’ensemble de la RDC, le gouvernement multiplie les initiatives, notamment le Projet d’alimentation en eau potable en milieu urbain (Pemu). Le projet bénéficie aux villes de Kinshasa, de Lubumbashi et de Matadi. Le Pemu nécessitera un investissement 360 millions de dollars, dont 59,4 millions de dollars destinés à la construction d’un « complexe industriel de traitement de l’eau ». Le gouvernement finance le projet grâce à un prêt de la Banque mondiale.
Inès Magoum
