KENYA : le nouveau barrage d’irrigation de Kilimani Galana Buttress entre en service

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KENYA : le nouveau barrage d’irrigation de Kilimani Galana Buttress entre en service©Andrii Yalanskyi/Shutterstock

Les agriculteurs de Kilimani Galana Buttress, dans le comté d’Isiolo au Kenya disposent d’une nouvelle retenue d’eau. L’installation qui affiche une capacité de stockage de 103 000 m3 approvisionnera les systèmes d’irrigation au centre du Kenya.

Le barrage de Kilimani Galana Buttress est opérationnel. La retenue fournira de l’eau aux agriculteurs d’Isiolo au centre du Kenya. Dans cette partie du pays, la sécuritaire alimentaire des populations est menacée par la sécheresse, un impact du changement climatique qui réduit également la productivité des terres agricoles.

Le barrage de Kilimani Galana Buttress construit sur la rivière Lewa affiche une capacité de stockage 103 000 m3. Le barrage est équipé de 13 km de canalisations qui approvisionnent 461 agriculteurs à Kilimani et à Burat Ward. Ces paysans cultivent des légumes, du maïs, des oignons et des pastèques le long de la conduite d’eau. Une partie de l’eau pompée dans barrage est stockée dans des réservoirs pour approvisionner les agriculteurs de la localité de Shambani.

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Le gouvernement central a financé le projet d’irrigation à hauteur de 145 millions de shillings kenyans (environ 1,34 million de dollars). Les travaux réalisés dans le comté d’Isiolo s’inscrivent dans le cadre du Programme de résilience à la sécheresse et de moyens de subsistance durables dans la Corne de l’Afrique (DRSLP), financé par de la Banque africaine de développement (BAD). Au Kenya, le ministère kenyan de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MALF) pilote le DRSLP. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, le programme a également permis la construction du système d’irrigation de Kilimani Game Galana.

Le DRSLP se déploie aussi à Djibouti. Dans cet autre pays d’Afrique de l’Est, la sécheresse sévit de façon chronique avec comme conséquences la disparition du couvert végétal, le tarissement des points d’eau, la remontée de la saumure dans les nappes phréatiques, la sous-alimentation du cheptel et la famine surtout chez les populations nomades. « Le DRSLP I a permis d’appuyer le gouvernement djiboutien dans la mise en œuvre des axes stratégiques définis dans l’INDS4 de 2007, à travers le développement de la résilience à la sécheresse et des moyens de subsistance durable », précise la banque panafricaine dans un rapport publié le 14 août 2020.

Inès Magoum

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