GABON : l’aéroport international de Libreville embarque vers la durabilité

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GABON : l’aéroport international de Libreville embarque vers la durabilité ©ADL

Au Gabon, l’aéroport international de Libreville (ADL) mise sur la gestion durable de ses déchets pour booster ses performances environnementales.

Avec une capacité d’accueil de 1,2 million de passagers par jour, l’aéroport de Libreville (ADL) est l’un des plus dynamiques en termes de trafic aérien au sein de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (Cemac), après celui de Douala au Cameroun. Avec des vols toujours plus nombreux et aux destinations variées, et une activité économique intense aux alentours, la production des déchets est rapidement devenue un obstacle pour l’attractivité des aérogares.

Pour illustration, au moins 28 380 matières plastiques et résidus ont été recensés au second semestre 2023 sur la mangrove de la capitale Libreville avoisinant le nouveau terminal de l’ADL. Et ça, GSEZ Airport n’en veut pas. Le gestionnaire du principal aéroport gabonais a engagé un ensemble de mesures pour la neutralité carbone. Il s’agit par exemple du projet « zéro déchet dans la mangrove » qui devrait permettre de sensibiliser les personnels et les usagers aux gestes écoresponsables et promouvoir le recyclage des déchets. Objectif final, la préservation des écosystèmes locaux et le bien-être des voyageurs.

La durabilité en ligne de mire

Cette démarche environnementale et d’autres efforts de management écoresponsable ont valu à l’aéroport international de Libreville la distinction Airport Carbon Accreditation. C’est une première en Afrique centrale. Elle lui a été décernée récemment par l’Association internationale des aéroports (ACI Africa) qui accompagne les opérateurs du transport aérien dans la réduction de leur empreinte carbone. À noter que ce secteur émet 7 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES), selon le Fonds mondial de la nature (WWF).

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D’autres pays africains en mesurent déjà l’urgence. C’est le cas du Cap-Vert où les autorités mettent en œuvre un projet de rénovation et de décarbonation de sept aéroports. L’initiative est financée à hauteur de 20 millions d’euros par la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé. Les travaux pilotés par la filiale du groupe français Vinci Airports portent sur l’amélioration de l’éclairage public avec des ampoules LED (économes en énergie) et l’installation des kits solaires sur les sites ciblés.

Benoit-Ivan Wansi

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