Site icon Afrik 21

ÉGYPTE : ReNergy incinérera les déchets solides pour produire l’électricité à Gizeh

ÉGYPTE : ReNergy incinérera les déchets solides pour produire l’électricité à Gizeh ©Ministère égyptien de l'Environnement

Le gouvernorat de Gizeh sera au cœur d’une initiative de gestion et de valorisation énergétique des déchets solides. Le projet sera mis en œuvre par ReNergy Group Partners, un fournisseur d’énergie renouvelable basé à Coimbatore en Inde. L’entreprise récupérera la chaleur issue de l’incinération des déchets pour produire de l’électricité.

Ces activités seront menées dans une usine située dans la municipalité d’Abu Rawach. Le ministère égyptien du Développement local allouera du foncier conformément à un protocole d’accord signé le 9 septembre 2021 avec le ministère égyptien de l’Environnement, le gouvernorat de Gizeh et l’alliance formée du ministère égyptien de la Production militaire et de ReNergy Group Partners.

Lire aussi–  AFRIQUE : l’économie circulaire au cœur de la préservation des écosystèmes

Le projet permettra de valoriser environ 1 200 tonnes de déchets solides par jour. Le gouvernorat de Gizeh fournira les déchets. Ce projet « contribuera à éliminer d’importantes quantités d’ordures, en particulier dans ce gouvernorat où il est difficile de fournir des terres pour créer des usines de traitement et de recyclage », explique Mahmoud Sharawi, le ministre égyptien du Développement local. Le ministère suivra toutes les étapes du projet, de l’exécution à l’exploitation commerciale de la centrale qui sera connectée au réseau électrique national de l’Égypte.

Le projet de valorisation énergétique des déchets solides, lancé à Gizeh est la première étape d’un programme plus vaste. L’initiative aboutira à la signature de partenariats avec huit sociétés privées égyptiennes, spécialisées dans la valorisation énergétique des déchets solides. À travers ce programme, le gouvernement de l’Égypte vise une diminution de 50 % de la pollution par les déchets solides et sanitaires d’ici à 2030, aussi grâce à l’adoption progressive de l’économie circulaire.

Inès Magoum

Quitter la version mobile