De Yamoussoukro à Abidjan, l’efficacité des services météo ivoiriens sera renforcée

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De Yamoussoukro à Abidjan, l’efficacité des services météo ivoiriens sera renforcée © Gyn9037/Shutterstock

En quête permanente de la résilience économique et climatique, le gouvernement ivoirien débloquera 27 millions d’euros pour la réhabilitation et la modernisation de ses services météorologiques.

Au cours des prochains mois, la Côte d’Ivoire investira 18 milliards de francs CFA (27 millions d’euros) dans la réhabilitation et la modernisation de ses services météorologiques. L’annonce a été faite récemment par le directeur de la Météorologie nationale à la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam) dont le siège se trouve à Abidjan.

Selon Daouda Konaté, l’initiative vise l’amélioration de la surveillance climatique, la vigilance météorologique, l’alerte précoce et la maintenance des équipements météorologiques face aux changements climatiques dont les effets dévastateurs (inondations, sècheresses) freinent le développement socioéconomique des centres urbains à commencer par Yamoussoukro. Entre janvier et mars 2024, la capitale et bien d’autres villes ivoiriennes ont enregistré des records de température allant de 36 à 41 °C, soit 6 °C de plus qu’habituellement.

Les 27 millions d’euros seront donc utilisés pour mieux anticiper notamment à travers l’acquisition d’un radar pour l’amélioration des alertes météorologiques, d’un centre national de prévision et d’un centre régional de maintenance et de calibration des équipements et instruments météorologiques ouverts sur « l’espace francophone de l’Afrique de l’Ouest et centrale », indique le gouvernement ivoirien. Au terme des travaux, le pays des éléphants comptera 30 stations météorologiques « de référence internationale », contre 14 actuellement.

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Ces différentes installations devraient générer des prévisions fiables et en temps réel pour le développement de plusieurs secteurs à commencer par l’agriculture, l’assurance climatique, le génie civil, l’énergie, la santé, le tourisme et les transports. Ce projet est sans doute une réponse au rapport alarmant de la Banque mondiale en novembre 2023 dans lequel il est prévu « des pertes annuelles moyennes de 3 à 4,5 %  sur le produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire » si rien n’est fait pour contrer les phénomènes météorologiques extrêmes.

Benoit-Ivan Wansi

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