COP28 : la France et l’UE promettent 50 M$ pour la gestion des écosystèmes au Congo

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COP28 : la France et l’UE promettent 50 M$ pour la gestion des écosystèmes au Congo © Roger de la Harpe/Shutterstock

Alors que le Sommet des trois bassins s’est clôturé à Brazzaville sans annonce majeure en octobre dernier, le Congo se réjouit d’un nouvel appui de 50 milliards de dollars promis à la COP28 par la France, l’Union européenne (UE) et d’autres partenaires au développement engagés dans la gestion durable des écosystèmes.

Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour les pays d’Afrique centrale à la 28e Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP28). La France et l’Union européenne (UE) et  le Bezos Earth Fund  s’associent pour mobiliser 50 milliards de dollars en faveur de la protection de la biodiversité au Congo. L’annonce intervient à la suite de la présentation à Dubaï de la vision nationale congolaise en matière de sauvegarde des écosystèmes.

« La République du Congo a réalisé des efforts en termes de gestion durable des écosystèmes forestiers à travers l’application systématique du principe de l’exploitation forestière à faible impact dans ses concessions, l’affectation de 20% des superficies forestières et plus récemment la création de trois nouvelles aires marines protégées, permettant de faire passer les espaces marins protégés de 1 à 12 % de son territoire », résume le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

Ce sont ces efforts progressifs et concrets qui motivent les bailleurs de fonds à lancer leur initiative et sachant que ce pays de 5,8 millions d’habitants est couvert aux deux-tiers de forêts « avec une faible déforestation qui est un atout pour la capture du CO2 dans le bassin du Congo », indiquent les partenaires internationaux. Et d’ajouter que tous ces investissements axés sur la préservation des forêts, des tourbières et des mangroves dans le pays de Denis Sassou N’guesso auront un impact positif dans la lutte contre le dérèglement de la planète.

Comment seront utilisés les 50 millions de dollars ?

Les 50 millions de dollars promis seront répartis sur quatre axes dont le premier porte sur le renforcement des capacités en matière de recherche scientifique des chercheurs locaux tels que les botanistes, les zoologistes et les géologues. Le second axe porte sur le financement de l’extension du réseau d’aires protégées et conservées avec pour objectif d’atteindre 30 % de protection des terres et des mers d’ici à 2030 tout en œuvrant au développement des communautés. Les autres axes de la future intervention européenne, française et américaine sur le sol congolais permettront de soutenir la mise en œuvre du Programme national d’afforestation et de reboisement.

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Il vise essentiellement la plantation d’un million d’arbres sur l’ensemble du territoire et dans le même temps l’autonomisation des communautés à travers la promotion de l’artisanat durable. À noter que le nouvel instrument financier annoncé à la COP28 sera également composé de la Wildlife Conservation Society (WCS) basée aux États-Unis d’Amérique, du Fonds mondial pour la nature (WWF) représenté à Brazzaville par Patrick Boundja ainsi que de l’association environnementale française Noé, qui mutualiseront leur expertise technique.

Benoit-Ivan Wansi

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