BÉNIN : le japonais Toyota Tsusho gagne le marché du 2e parc solaire d’Illoulofin

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BÉNIN : le japonais Toyota Tsusho gagne le marché du 2e parc solaire d’Illoulofin © panophotograph/Shutterstock

L’entreprise japonaise Toyota Tsusho signe un partenariat public-privé (PPP) avec la nouvelle Société béninoise de production d’électricité (SBPE) pour le développement de la seconde phase de la centrale solaire photovoltaïque d’Illoulofin dans la commune de Pobè au sud-est du Bénin.

Toyota Tsusho poursuit son expansion en Afrique subsaharienne. L’entreprise basée à Tokyo au Japon vient de conclure un accord avec Société béninoise de production d’électricité (SBPE) pour le développement de la seconde phase de la centrale solaire photovoltaïque d’Illoulofin dans la commune de Pobè au sud-est du Bénin.

La première phase du projet s’est achevée en juillet 2022 par la mise en service d’une centrale équipée de 47 212 modules solaires, 113 onduleurs, six postes de transformation de 3 515 kVA chacun, une conduite automatique de la centrale assistée par ordinateur, des systèmes de surveillance et de sécurité anti-intrusion. Cette première phase de 25 MWc a nécessité un investissement de 39,7 milliards de francs CFA (60,5 millions d’euros) financé par l’État du Bénin avec l’appui de l’Union européenne (UE) et de l’Agence française de développement (AFD).

La participation de RMT

La SBPE se tourne donc vers un partenariat public-privé (PPP) pour la seconde phase. « La construction de cette centrale solaire à grande échelle sera présentée comme un projet japonais de PPP qui constitue une source stable d’électricité à moindre coût », indique Toyota Tsusho. L’entreprise dirigée par Ichiro Kashitani collaborera avec RMT, une société allemande d’EPC (ingénierie, approvisionnement et construction), la filiale du groupe français Eiffage qui a construit la première phase de la centrale solaire d’Illoulofin.

Lire aussi- BÉNIN : la première centrale solaire (25 MWc) du pays entre en service à Illoulofin

La seconde phase qui affichera une capacité de 25 MW devrait entrer en service en 2024. Il s’agit du «  premier projet de construction d’une centrale d’énergie renouvelable à grande échelle en Afrique de l’Ouest par une entreprise japonaise », indique Toyota Tsusho. Mais la société est bien présente dans d’autres pays du continent, notamment en Égypte où elle s’est associée à l’énergéticien français Engie et au fleuron égyptien Orascom Construction pour l’installation d’un parc éolien de 500 MW à Ras Ghareb, dans le golfe de Suez.

Au sud du Sahara, Toyota Tsusho construit actuellement la centrale géothermique de Menengai (35 MW) dans la vallée du Rift, à l’ouest du Kenya, pour le compte du producteur indépendant d’électricité (IPP) britannique Globeleq. L’entreprise investit également dans le dessalement de l’eau de mer, avec un contrat décroché au Sénégal pour la construction de l’usine des Mamelles, dans le cadre d’un consortium avec l’entreprise indienne VA Tech Wabag et la française Eiffage Génie Civil.

Jean Marie Takouleu

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