Dans un document de deux pages consulté par AFRIK 21, Sameh Shoukry, Alain Donwahi et Huang Runqiu qui sont des acteurs de premier plan respectivement dans la lutte contre le réchauffement climatique, la désertification et la perte de la biodiversité appellent à mutualiser les efforts pour relever l’urgence climatique.
Plus que trois semaines et la 28e Conférence des parties (COP28) des Nations unies sur le climat s’ouvre. Du 30 novembre au 2 décembre 2023, les acteurs de premier plan notamment les gouvernements, les organisations de la société civile (OSC) et même les entreprises qui sont constamment pointées du doigt au sujet de la pollution industrielle seront réunis à Dubaï aux Émirats arabes unis (EAU). Objectif, évaluer les avancées en matière d’atténuation, d’adaptation et de résilience climatique sur les cinq continents.
Mais avant la grand-messe, trois figures emblématiques de la transition écologique adressent un message à la planète pour relever le défi de l’urgence climatique. Il s’agit de Sameh Shoukry le président de la COP 27 et actuel ministre égyptien des Affaires étrangères, Alain Donwahi le président de la COP15 sur la désertification et ancien ministre ivoirien des Eaux et forêts, ainsi que Huang Runqiu, le président de la Convention sur la diversité biologique (CBD COP15) et ministre chinois de l’Écologie et de l’Environnement.
Dans leur déclaration conjointe, ils reconnaissent premièrement le manque de capitaux qui a significativement freiné la mise en œuvre des 17 objectifs (ODD) dans les pays en développement avant de relever que le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) qui viennent de reconstituer leurs ressources respectivement pour la deuxième et la huitième fois « sont en mesure de répondre de plus en plus aux besoins de financement des projets et programmes multisectoriels ».
Un appel au renforcement de la coopération
Dans les lignes suivantes, Sameh Shoukry, Alain Donwahi et Huang Runqiu Huang Runqiu suggèrent le renforcement de la coopération à l’échelle mondiale afin de mieux prévenir ou atténuer la dégradation des terres, la perte de la biodiversité et le changement climatique dont les conséquences (insécurité alimentaire, inondations et sècheresses) ne sont plus à en douter de nos jours.
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« Les pays, les entreprises et les communautés peuvent s’inspirer des ambitions, des objectifs et des principes clairs de chaque convention de Rio. Les prochaines réunions des conférences des parties seront des occasions importantes de favoriser la collaboration à tous les niveaux et de préparer le terrain pour que personne ne soit laissé pour compte dans notre quête d’un avenir durable de l’humanité », concluent les trois ministres.
Benoit-Ivan Wansi
