ANGOLA : le méga-barrage de Laúca de 2 070 MW pleinement opérationnel

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ANGOLA : le méga-barrage de Laúca de 2 070 MW pleinement opérationnel © Andritz Hydro

La centrale hydroélectrique de Laúca est entièrement opérationnelle. L’annonce est faite par l’entreprise autrichienne Andritz qui a construit et installé l’ensemble des unités de la centrale qui affiche une capacité de 2 070 MW.

L’Angola mise sur l’hydroélectricité pour le développement de son économie. L’un des plus grands projets hydroélectriques en cours dans le pays vient d’ailleurs de s’achever. La centrale hydroélectrique de Laúca est pleinement opérationnelle selon l’entreprise autrichienne Andritz qui a participé à la mise en œuvre de ce projet à la frontière entre les provinces angolaises de Cuanza-Nord et de Malanje.

Andritz a ainsi achevé récemment la construction de la centrale à flux environnemental (70 MW) qui porte la capacité installée de l’aménagement hydroélectrique à 2 070 MW. C’est l’aboutissement d’un projet lancé en 2013 et mis en œuvre par le Gabinete de Aproveitamento do Médio Kwanza (Gamek), une entreprise du ministère angolais de l’Eau et de l’Énergie. La première unité (335 MW) de la centrale qui mesure 270 m de long, a été mise en service en 2017, et la dernière turbine en 2020.

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Les turbines de la centrale fonctionnent grâce à un barrage-poids construit sur la rivière Kwanza. L’infrastructure affiche une hauteur de 132 m et une longueur de 1 075 m. Le barrage qui forme une retenue de 5,5 milliards de m³ sur 200 km2 fait tourner l’une des plus grandes centrales hydroélectriques en service en Afrique. Laúca affiche presque la même capacité de production d’électricité que la centrale hydroélectrique de Cahora Bassa de 2 075 MW au Mozambique.

Selon Andritz, la centrale de Laúca qui peut produire jusqu’à 8 640 GWh par an est « l’épine dorsale de la régulation du réseau moderne en Angola, fournissant suffisamment d’électricité pour répondre à la demande d’environ 8 millions de ménages angolais ». Ce mégaprojet hydroélectrique qui a coûté 4,3 milliards de dollars a été financé par l’État angolais avec l’appui du Brésil, et de plusieurs institutions financières à l’instar de la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA), la banque britannique Standard Chartered ou encore de Gemcorp Capital, une société d’investissement basée à Londres au Royaume-Uni.

Jean Marie Takouleu

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