Avec l’aggravation du dérèglement climatique, ce sont plusieurs secteurs d’activités qui sont impactés en Afrique avec des conséquences parfois irréversibles. L’heure est désormais à l’adaptation et dans les sous-régions Afrique centrale et australe, les entreprises et organisations travaillent surtout à renforcer la résilience des agriculteurs qui paient le lourd tribut de la sécheresse. Le phénomène assèche les sols réduisant la production agricole dont dépendent les populations pour leur alimentation.
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C’est au vu de la situation que Water and Energy for Food Grand Challenge (WE4F) et Southern and Central Africa Regional Innovation Hub (S/CA RIH) interviennent dans ces sous-régions. Les deux partenaires viennent de lancer un appel à projets portant sur l’innovation en faveur d’une agriculture résiliente face au dérèglement climatique. « Les candidats doivent proposer des solutions eau-alimentation, énergie-alimentation, ou eau-énergie-alimentation qui peuvent aider les petits exploitants agricoles à cultiver durablement plus de nourriture en utilisant moins de ressources », indique WE4F, une initiative internationale conjointe du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), de l’Union européenne (UE), du ministère des Affaires étrangères du gouvernement des Pays-Bas, de la Suède à travers l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida), et de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid). Le S/CA RIH est quant à lui géré par le consortium formé de Tetra Tech, Open Capital Advisors et l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI).
Des subventions allant jusqu’à 200 000 dollars
Les entreprises et organisations (à but non lucratif et académiques) intéressées par l’appel ont jusqu’au 4 janvier 2022 pour soumettre leur projet. La liste des 30 entreprises et organisations retenues sera dévoilée en mai 2022. Les lauréates recevront un soutien personnalisé sous la forme d’une assistance technique, d’une facilitation des investissements, d’un soutien à l’écosystème favorable et de subventions pouvant aller jusqu’à 200 000 de dollars pour concrétiser leurs innovations afin d’atténuer les effets du stress hydrique dans le secteur agricole et favoriser la transition vers l’utilisation des énergies renouvelables.
Inès Magoum