AFRIQUE : l’ERAIFT ouvre des masters en gestion durable des aires protégées

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AFRIQUE : l’ERAIFT ouvre des masters en gestion durable des aires protégées ©Curioso.Photography/Shutterstock

L’École régionale postuniversitaire d’aménagement et de gestion intégrée des forêts et territoires tropicaux (ERAIFT) lance un appel à candidatures pour la sélection de 40 boursiers pour la 4e promotion de ses masters régionaux spécialisés. Le programme axé sur dans la gestion durable des écosystèmes et des aires protégées en Afrique bénéficie de l’accompagnement de l’Union européenne (UE).

L’appel à candidatures  a pour objectif le renforcement des capacités des acteurs engagés dans la préservation de biodiversité, des scientifiques et des décideurs politiques pour la gestion durable des aires protégées et des écosystèmes forestiers d’Afrique. Les 40 boursiers qui seront sélectionnés par l’École régionale postuniversitaire d’aménagement et de gestion intégrée des forêts et territoires tropicaux (ERAIFT) constitueront la 4e vague de ses masters régionaux spécialisés sur la biodiversité.

Le programme de formation sur la « Gestion durable des écosystèmes tropicaux, basés sur les connaissances » est appuyée par le financement de l’Instrument de la coopération au développement de l’Union européenne (UE) et s’adresse à huit pays d’Afrique subsaharienne, la République démocratique du Congo (RDC),  le Congo, la République centrafricaine (RCA), le Togo, le Bénin, le Sénégal, le Niger et le Tchad.

L’ERAIFT propose un master recherche en Aménagement et gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux (AGIFT) et trois autres masters professionnels en Gestion des aires protégées (GAP), en Techniques d’aménagement forestier (TAF) et en la Gestion des réserves de biosphère (GRB).

L’ERAIFT est basée en République démocratique du Congo (RDC) sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). L’école bénéficie de l’appui financier de plusieurs partenaires notamment la RDC, l’UE, la Belgique, l’Unesco, la Banque africaine de développement (BAD) et le Programme d’appui à la conservation des écosystèmes du bassin du Congo (Pacebco) depuis 2010.

La préservation du bassin du Congo

La forêt du bassin du Congo est le deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne. En 2010, le bassin du Congo affichait un couvert forestier de 268 millions d’hectares. Ces dernières années, la forêt est fortement menacée par le changement climatique et surtout la déforestation. Pourtant, ce massif forestier constitue une importante source de richesses pour les pays dans lesquels il s’étend.

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En vue de rendre plus professionnelles les activités de conservation et de protection de l’environnement dans les forêts du bassin du Congo, un accord de partenariat a été signé le 15 janvier 2019 au Cameroun, entre l’Union européenne et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ). La formation bénéficie à 120 professionnels venant des administrations forestières et des institutions responsables de la gestion des aires protégées au sein de certaines écoles du Réseau des institutions de formation forestière et environnementale en Afrique centrale (RIFFEAC) dont l’ERAIFT et l’École de faune de Garoua (EFG) au Cameroun.

Pour plus d’informations, cliquez ici

Benoit-Ivan Wansi

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