AFRIQUE AUSTRALE: une formation de la BAD à l’agriculture intelligente face au climat

Par - Publié le / Modifié le

AFRIQUE AUSTRALE : une formation de la BAD à l’agriculture intelligente face au climat © arrowsmith2/Shutterstock

Plusieurs jeunes d’Afrique australe seront outillés sur le rôle des technologies dans le développement des pratiques agricoles. La formation virtuelle s’ouvre le 27 septembre dans la ville sud-africaine de Johannesburg.

L’urgence d’une agriculture intelligente face au climat (AIC) en Afrique australe ne fait plus aucun doute. Consciente de ce défi, la Banque africaine de développement (BAD) lance en partenariat avec le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) la Formation sur les services de conseil numérique en matière de climat (DCAS). Elle se déroulera en ligne depuis Johannesburg du 27 au 28 septembre 2023 et bénéficiera de l’expertise de l’organisation néerlandaise Weather Impact et de la plateforme scientifique sud-africaine Aqualinks.

Au terme des cours et des ateliers, les participants préalablement sélectionnés seront aptes à proposer des solutions concrètes pour prévenir l’insécurité alimentaire dans leurs pays d’origine notamment l’Afrique du Sud, Eswatini, le Botswana, le Lesotho et la Namibie. Les modules combineront l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour favoriser l’augmentation des rendements et des revenus agricoles ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les chaînes de valeurs.

« Il s’agira essentiellement de faciliter le partage des connaissances, de meilleures pratiques et des expériences, ainsi qu’à explorer les dernières innovations et approches pour garantir la résilience dans la production et la distribution des cultures dans la sous-région », indique la BAD. L’initiative s’inscrit dans le cadre de son Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP) lancé en 2021.

Lire aussi- AFRIQUE : l’Agra et Microsoft prêchent la transformation numérique de l’agriculture

Avec la guerre en Ukraine et les sècheresses prolongées, les moyens de subsistance des populations sont fragilisés. Les solutions numériques devraient donc permettre le développement de la productivité agricole sur le continent à travers l’optimisation de l’irrigation à l’aide des capteurs, la vulgarisation des données météorologiques auprès des exploitants agricoles et leur mise en relation avec les industries pour accélérer l’écoulement de leurs denrées. Ce qui pourrait également favoriser l’attractivité du métier d’ingénieur agronome.

Pour plus d’informations sur la formation, cliquez ici.

Benoit-Ivan Wansi

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21