ZIMBABWE : l’État va réinstaller 180 agriculteurs sur des terres irrigables

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ZIMBABWE : l’État va réinstaller 180 agriculteurs sur des terres irrigables©BOULENGER Xavier/Shutterstock

Au Zimbabwe, le gouvernement prévoit de réinstaller plus de 180 agriculteurs déplacés à cause du barrage de Causeway à Machiki. Le projet de retenue d’eau réalisé dans cette ferme située dans la province du Mashonaland East a perturbé les activités des cultivateurs.

Au Zimbabwe, les litiges relatifs au projet de barrage de Causeway pourraient bientôt être résolus. Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Est annonce qu’il allait compenser les terres perdues par les agriculteurs à Machiki, une ferme située dans la province du Mashonaland East. Ils recevront 235 hectares de terres irrigables. Ces cultivateurs se trouvaient dans le bassin versant de la retenue d’eau.

Les terres allouées aux agriculteurs seront irriguées via des systèmes des pivots centraux. Ces dispositifs seront fournis par le département zimbabwéen des Ressources en eau et du Développement de l’irrigation. L’eau sera pompée du barrage de Causeway mise en service en 2020. La retenue d’eau a été construite le long de la rivière Macheke, à 30 kilomètres à l’est de Marondera. Elle affiche une capacité de stockage 75 000 m3 d’eau.

Un projet de 5 millions de dollars

L’eau pompée dans le réservoir du barrage de Causeway approvisionnera également l’Université des sciences et technologies agricoles de Marondera, à environ 72 kilomètres à l’est de la capitale Harare ; ainsi que les fermes environnantes. La mise en œuvre du projet de construction de la retenue d’eau de Causeway a nécessité un investissement de 5 millions de dollars américains, l’équivalent de 1,8 milliard de dollars zimbabwéens.

La nouvelle installation devrait contribuer à réduire le stress hydrique au Zimbabwe. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à peine 120 000 hectares de terres sont irrigués dans le pays, dont 11 % par des petits exploitants et des cultivateurs indépendants. Selon la même source, seuls 37 % du territoire zimbabwéen reçoivent des précipitations considérées comme adéquates pour l’agriculture.

Inès Magoum

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