ZIMBABWE: le gouvernement lance un appel d’offres pour un projet d’AEP près de Harare

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ZIMBABWE : le gouvernement lance un appel d’offres pour un projet d’AEP près de Harare©Jen Watson/Shutterstock

Un appel d’offres international vient d’être lancé par le gouvernement du Zimbabwe pour le projet d’approvisionnement en eau potable (AEP) Kunzvi-Musami - Harare.

C’est une nouvelle avancée vers la réalisation du projet d’approvisionnement en eau potable (AEP) de Kunzvi-Musami – Harare. Le ministère des Terres, de l’Agriculture, de l’Eau, du Climat et de la Réinstallation rurale vient de lancer un appel d’offres à l’intention des acteurs internationaux pour mettre l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan pour l’approvisionnement de la ville de Harare.

Un important projet

En amont du projet d’AEP de Kunzvi-Musami-Harare, la construction du barrage de Kunzvi-Musami est un préalable indispensable. Depuis les années 90, celle-ci a pris beaucoup de retard, pour cause de financements défaillants. Mais l’affaire est désormais résolue, puisque Pékin a décidé d’accorder 400 millions de dollars au projet et tandis que les Chinois imposaient Sinohydro, l’entreprise chinoise spécialisée dans la construction de barrages, pour l’aménagement cette retenue d’eau.

Le barrage de Kunzvi, qui doit être construit au confluent des rivières Nyaguwe et Nora dans le district de Goromonzi (dans le nord du Zimbabwe), se situe dans un bassin versant différent des barrages de Chivero, Manyame, Seke et Harava, qui tirent leur eau de la rivière Manyame, un affluent du fleuve Zambèze. L’infrastructure sera située à 70 km de la ville de Harare. Une fois sa construction achevée, le barrage devrait permettre d’atténuer les problèmes d’accès à l’eau, auxquels sont confrontés les habitants des villes d’Harare, Chitungwiza, Ruwa et Norton. Rien que pour la capitale, le gouvernement estime que le barrage devrait permettre de produire quotidiennement 250 000 m3 d’eau.

Mais il faudra également construire une usine d’eau potable et la relier au barrage par une canalisation, sans compter l’acheminement de l’eau en aval. Une réalisation qui va faire monter l’ensemble des investissements, barrage compris, à 680 millions de dollars. Les plus de deux millions d’habitants de la capitale zimbabwéenne vont donc devoir encore attendre que l’ensemble des travaux soient achevés. Entre-temps, pour atténuer la pénurie d’eau qui prévaut dans la ville, la municipalité a décidé de remettre en état l’usine de potabilisation de l’eau de Morton Jaffray, qui dispose désormais d’une capacité de plus de 520 000 m3 par jour, contre environ 400 000 m3 auparavant.

Jean Marie Takouleu

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