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TOGO : à Lomé, la sensibilisation à la gestion des déchets solides

Des déchets à Lomé au Togo

La nouvelle Campagne de communication et de sensibilisation sur la gestion des déchets solides urbains a été lancée par le Secrétaire général du District autonome du Grand Lomé (DAGL), Tagba Ataféyinam Tchalim. L’opération vise le renforcement de l’information et la communication autour des grandes activités du DAGL en matière de gestion des déchets solides urbains, la promotion de bonnes pratiques et le changement de comportements des populations de cette entité territoriale et des riverains du centre d’enfouissement technique (CET) d’Aképé, et l’accompagnement des relais pour une meilleure efficacité de leurs actions à travers le renforcement de capacités et la co-organisation d’activités avec eux.

L’initiative permettra aussi de renforcer l’information et la communication autour des travaux de fermeture et de sécurisation environnementale de l’ancienne décharge d’Agoè-Nyivé, au nord-ouest de la capitale togolaise Lomé.

Le financement de l’AFD

« Cette sensibilisation se fera par le biais de plusieurs canaux et supports de communication tels que les télévisions, les radios, la presse écrite et en ligne, les supports imprimés, des visites guidées sur le site du CET d’Aképé, le SMS Marketing, l’affichage sur les panneaux géants et sur les bus de la Société des transports de Lomé (Sotral) et bien d’autres », indique le DAGL qui financera l’ensemble des activités grâce à une subvention de 100 millions de francs CFA (environ 152 450 euros) de l’Agence française de développement (AFD).

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Il s’agit de la première composante de la phase III du Projet environnement urbain de Lomé (Peul). « Avec le démarrage de la phase III du PEUL, il nous a semblé important d’élaborer un plan de communication et de sensibilisation sur la gestion des déchets solides afin de capitaliser et de pérenniser les acquis des deux précédentes phases du PEUL », explique Tagba Ataféyinam Tchalim, le Secrétaire général du DAGL. Outre la réduction de la pollution, le but est d’améliorer le cadre de vie des habitants de la capitale togolaise Lomé.

Les deux autres composantes du PEUL III reposent sur le renforcement des capacités administratives et financières du DAGL, et le développement d’une politique sportive et environnementale. L’objectif global étant de contribuer à améliorer les performances de la filière « déchets » et renforcer les capacités de mobilisation des ressources financières du Grand Lomé. Selon l’AFD, le coût total du PEUL III est évalué à 14 millions d’euros.

Inès Magoum

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