TCHAD : un projet d’extension du réseau de distribution d’eau se prépare à N’Djamena

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CHAD: Water distribution network extension project underway in N'Djamena©ThomBal/Shutterstock

Une convention de coopération a été signée le 13 décembre 2019 entre le ministre tchadien en charge de l’Environnement et des partenaires étrangers, notamment l’Union européenne. Elle concerne la réhabilitation et l’extension du réseau d’adduction d’eau potable à N’Djamena, la capitale du pays. La réalisation de ce projet coûte 60 millions d’euros.

N’Djamena veut étancher sa soif. Pour améliorer et étendre son réseau de distribution d’eau potable, le Tchad a choisi l’Union européenne comme principal partenaire. Une convention a ainsi été signée le vendredi 13 décembre 2019. Les principales parties prenantes sont les ministres tchadiens en charge de l’Environnement et de l’Économie, côté Tchad, et l’Union européenne, l’Agence française de développement (AFD), et l’agence néerlandaise pour l’entreprise (RVO), côté partenaires. Ensemble, ces acteurs vont réaliser un projet visant à étendre le réseau de distribution d’eau à N’Djamena.

La mise en œuvre coûtera 60 millions d’euros. Comme l’a précisé le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du développement, « ce projet vise à améliorer la fourniture en eau potable dans la ville de N’Djamena dans sa zone urbaine et péri urbaine. » Les livrables seront disponibles dans cinq ans. Pour les autorités, ce projet devrait permettre d’améliorer la couverture en eau dans la ville, qui passera ainsi de 30 à 45 % entre 2019 et 2021 et à environ 65 % de 2021 à 2025.

Le projet d’extension du réseau de desserte en eau à Ndjamena est entrepris dans le cadre du Programme national de développement qui a été mis en œuvre par le gouvernement pour couvrir la période 2017-2021. Pour sa part, l’Union européenne, représentée par son ambassadeur au Tchad, Bertrand Soret, a choisi d’accompagner ce projet, car il colle étroitement à une nouvelle initiative qu’elle vient de mettre en œuvre, relative à la gestion des villes durables et adaptées au changement climatique. Pour Bertrand Soret, l’objectif de son organisation est d’accompagner le Tchad dans la réalisation d’une couverture de 80 % en eau potable dans la capitale du pays.

L’eau demeure une denrée rare au Tchad

Un rapport rendu public en 2017 par Relief Web (un portail d’information humanitaire) portant sur la vulnérabilité climatique de 186 pays dans monde, classait le Tchad comme étant le pays le plus en danger. Le pays d’Afrique centrale connait des hausses sensibles de température, et les pluies font de plus en plus rares. Ces facteurs plongent le pays dans une sècheresse inédite, ce qui reste d’eau est à son tour sollicité pour irriguer les cultures du pays, ce qui accentue sa rareté.

Luchelle Feukeng

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