TCHAD : la STE renforce l’approvisionnement en eau potable à Fada et Amdjarass

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TCHAD : la STE renforce l’approvisionnement en eau potable à Fada et Amdjarass©ongmember/Shutterstock

La Société tchadienne des eaux (STE) vient de construire de nouvelles installations pour l’approvisionnement en eau potable dans les villes de Fada et d’Amdjarass à l’est du pays. Les nouvelles infrastructures renforcent l’approvisionnement en eau des populations de ces deux villes au climat aride.

Renforcer l’approvisionnement en eau potable. C’est le but de plusieurs projets qui viennent d’être mis en œuvre par la Société tchadienne des eaux (STE). Des travaux ont ainsi été menés dans plusieurs villes tchadiennes, notamment Fada et Amdjarass situées à l’est du pays. Les nouvelles installations ont été réceptionnées par Koubra Hisseine Itno, la directrice générale de la STE.

Dans la ville de Fada, les ouvriers de l’entreprise de service public ont construit deux nouveaux forages et en réhabilité deux qui étaient hors service. Ces forages approvisionnent les populations via un nouveau réseau de distribution de 7 km. Actuellement le taux d’accès à l’eau potable dans la ville de Fada est de 20 %. Selon Koubra Hisseine Itno ce taux sera porté à 60 % grâce aux nouvelles installations.

De nouvelles installations d’eau ont également été mises en service à Amdjarass. Il s’agit d’une bâche d’eau qui permet de stocker 300 m3 d’eau pompée à partir de six nouveaux forages. Dans le cadre des travaux qui se sont achevés récemment, la STE a réhabilité deux châteaux d’eau de 25 m3 chacun, construits près des points d’eau située derrière les montagnes d’Amdjarass. Grâce à ces nouvelles installations, la quantité d’eau distribuée dans cette ville au climat aride a augmenté de 52 m3 par heure.

Amdjarass est considérée comme la ville du Tchad où le taux d’accès à l’eau potable est le plus faible. Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), seulement 11 % de la population à accès à l’or bleu. Sur le plan national, une personne sur deux (53 % selon la Banque africaine de développement) a accès à l’eau, encore faut-il qu’elle soit potable.

Jean Marie Takouleu

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